Une chaleur accablante régnait sur Edernys. L’été était enfin arrivé, inondant la ville de soleil. De plus en plus de personnes flânaient dans les rues, attirées par le beau temps et les étudiants de tout âge profitaient enfin de vacances bien méritées.

C’était le tout premier été d’Emi, elle qui était quelques mois auparavant, au plein cœur de l’hiver. Il était incroyable pour la jeune Irréelle de voir à quel point le temps changeait d’une saison à l’autre, les arbres se couvraient de feuilles, les fleurs poussaient, le temps s’éclaircissait, le soleil partait puis revenait. Rien n’était plus fascinant pour elle que le changement constant de tout ce qui l’entourait, elle qui était prisonnière d’une boucle fermée, hors du temps, hors des lois de l’évolution. La ville brûlante qui s’étendait sous ses yeux semblait si différente de la cité gelée qu’elle avait connue durant les premiers mois de sa vie. A cette époque – à la fois proche et lointaine – l’image glacée d’Edernys lui renvoyait l’image d’un monde froid et solitaire. Mais étrangement, quand elle y repensait à l’heure actuelle, elle gardait plutôt le souvenir d’un lieu glacé, mais familier. Presque rassurant.

En tout cas, la nouvelle Edernys qui venait d’éclore donnait à Emi l’envie d’aller explorer la ville, de découvrir de nouvelles choses. Elle connaissait désormais bien le Quartier Est – ou du moins, le quartier où elle résidait et les alentours – mais la ville était immense et les seuls autres lieux qu’elle connaissait étaient l’appartement d’Emelrich, au Centre, et le Square du Quartier Sud qu’elle avait visité avec Caleb. Mais c’était le Quartier Nord qu’elle avait envie de visiter ce jour-ci. Elle avait vu que ce Quartier renfermait bon nombres de lieux idéaux pour se balader par une belle journée d’été et elle avait finalement décidé de se rendre au zoo. Après s’être vêtue d’une robe blanche courte, aux multiples et vaporeux jupons et avoir couvert sa tête d’une capeline blanche aux bords très larges, la demoiselle avait filé à la gare, prenant garde cette fois-ci à monter dans le bon train.

Après plusieurs mois passés à se débrouiller seule, Emi n’eut pas beaucoup de mal à se diriger dans le Quartier Nord et à trouver le zoo. Elle paya l’entrée puis s’engouffra dans le parc animalier, surtout peuplé de familles venant y amener leurs enfants. Emi avait beau avoir l’apparence d’une jeune adulte, son visage prit les airs les plus enfantins qu’il pouvait adopter en découvrant les bestioles du zoo. La jeune Irréelle n’avait pas vu beaucoup d’animaux, à part des oiseaux et quelques chats et chiens dans la rue, aussi était-elle subjuguée de voir autant d’espèces, si variées, si différentes les unes des autres. Elle restait un long moment devant chaque cage, la mine stupéfaite, regardant avec de grands yeux les lions, les singes et autres zèbres. La vie s’épanouissait sous tant de formes différentes … C’était absolument incroyable.

Elle s’approcha d’une cage peuplée de petits animaux au pelage gris, en train de manger des sortes de feuillages. La jeune fille les trouvait très mignons et lu d’un air curieux ce qui était écrit sur le panneau à côté de leur habitat : KOALAS. Elle s’agrippa aux barreaux de la cage, regardant avec attention les fameux koalas. Soudain, l’un d’entre eux vient gripper au dessus de la tête de l’Irréelle, s’accrochant lui aussi aux barreaux. La jeune fille rit :

« Cela doit être amusant de pouvoir grimper partout ainsi … »

Le petit koala s’approcha doucement d’elle, la fixant de ses gros yeux noirs. Puis, tout à coup, il se saisit du chapeau de la jeune fille et bondit rejoindre les autres koalas dans l’arbre.

« Hey ! Non ! Mon chapeau ! »

Mais il était trop tard. L’affreuse petite bestiole était bien à l’abri sur une branche, le chapeau dans la bouche.

« C’est pas possible… » grommela la jeune Irréelle.

Décidemment, le sort semblait avoir décidé qu’aucune de ses sorties ne se déroulerait normalement.

L'été venait juste de débuter quand Néa partie pour Ederny. Il avait passé une bonne partie de la matiné dans les transports, existé à l'idée de rencontre un nouveau monde et de commencer une nouvelle vie ici, avant d'arrivée gare de l'Est.
Quand il y arriva Il se perdit en route, faut dire qu'il n'avait pas l'habitude des grandes villes. Résultats à peine une heure après son arrivée à Ederny, Néa était déjà perdu ... Après une petite demi-heure à demander à un peu tout le monde où se trouvait le train pour le Quartier Sud, il arriva enfin au bon quai exténué. Ce dernier devait arriver d'ici 15 minutes et à son arrivée Néa s'assit au premier siège. Quand il démarra, le jeune mécano s'endort grace au ronronnement du moteur.

Néa rêvait qu'il était encore avec le vieux dans sa campagne a s'occuper des différentes machines qui n'arrêter pas de lâcher c'est dernier temps, lui laissant très peu de répit. Il allait remballer le vieux qui se plaignait de son retard sur la réparation de son tracteur quand il fut sorti de force de son sommeil par un contrôleur.

-Mr ! Mr! nous sommes arrivé, il vous faut descendre maintenant ! Lui disait le contrôleur.

Ah peine sortie de son sommeil et la langue encore pâteuse il lui répondit :

Hum ... Désolé je suis tombé de fatigue... On est arrivé vous dites, on est au Quartier Sud .

-Non monsieur, ici c'est le Quartier Nord vous avez dormi très longtemps monsieur. En tout cas il vous faut sortir. Le prochain train dans l'autre sens et dans 2 heures, profité en pour visiter le quartier ! Lui proposa le contrôleur.

Néa resta là à gober des mouches tellement il était surpris par ce qu'il venait d'apprendre. Après avoir repris c'est esprit, il remercia le contrôleur avant de prendre la direction de l'extérieur de la gare.

* Voilà, j'ai fait mon premier pas vers mon avenir, certes encore incertain vu que je me suis encore pommé pour changer mais au moins je l'ai fait * pensait Néa .

En sortant il avait pris une brochure que distribuait de charmantes jeunes filles, présentant les lieux intéressant à visiter. Et le jeune homme fut très vite attiré par l'un d'entre eux : le zoo.

Il n'était jamais venu en ville et il n'avait donc jamais pu voir les différents lieux intéressants.

*Bon j'ai deux bonnes heures devant moi, autant en profiter ! * se dit-il.

Et il prit la direction du zoo d'un pas assuré.
Arrivé le bas il commença à visiter tranquillement les lieux tels un grand enfant à qui on a donné une boîte surprise sans lui dire ce qu'elle contient. Il passait d'une cage à l'autre, s'extasiant devant les pingouins, les tigres et même les koalas. Alors qu'il contemplait calmement, pour une fois, ces animaux se nourrissant seulement de plante et passant une grande partie de leur journée à se reposer, quand il entendit une jeune femme criée :

« Hey ! Non ! Mon chapeau ! »

Néa eut tout juste le temps de remarquer la petite bête montée dans l'arbre un chapeau à la patte avant qu'elle ne disparaisse à travers les branchages.
La jeune femme dit quelque chose tout bas, un juron pensait Néa . Cependant il eut un petit sourire aux lèvres en repensant à la scène. Après tout c'est pas tous les jours qu'il arrivait des poises à quelqu'un d'autre que lui . Il décida d'aller voir la jeune femme pour lui venir en aide instinctivement sans même réfléchir deux secondes sûres comment elle pourrait prendre son geste.
Arrivé à sa hauteur, il lui dit gentiment:

Hey ! Vous allez bien .
Vous avez eu un petit souci avec c'est petite bête. Vous voulez un coup de main .

Le regard de Néa se posa sur la jeune femme qui ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle était ravissante, et ces yeux violets étaient des plus envoûtants et Néa fut vite happé par c'est dernier, attendant ça réponse.

Il faisait beau, il faisait chaud, tout le monde sortait profiter de cette journée, riait à plein poumon. Bref, l’été était là et ça s’en ressentait à la populace qui flânait dans la rue. Léo les observait depuis la fenêtre de son appartement. Il n’avait rien à faire et s’ennuyer ferme entre ses quatre mur, il n’avait pas d’article à rédiger, il n’avait aucune interview ni aucun reportage à faire, en gros il n’avait pas de travail et pouvait considérer cette journée comme un jour de repos. Jetant un dernier coup d’œil par sa fenêtre, il se leva et ferma cette dernière. Il avait décidé de sortir, ce n’était pas le genre de journée à gâcher en restant enfermé dans un "petit" appart’ à ne rien faire.
Il se vêtit d’une chemisette blanche (il faisait trop chaud pour porter quelque chose de plus épais) et d’un pantalon léger noir (eh oh ! on a la classe ou on l’a pas !) puis prit une veste légère, un peu  plus claire que son pantalon, qu’il porterait à la main et qui lui servirait pour ranger ses papier et son argent (non c’est faux, il n’est pas maniaque !).
Le voilà désormais dehors, il marche tranquillement… tout tranquillement… trop tranquillement… effectivement c’est bien beau de marcher dans la rue plutôt que d’être enfermé mais ça manque d’intérêt, c’est pas marrant… que faire ! En même temps être tout seul n’est pas marrant, réflexion bizarre venant de notre Léo, cet asociale de première qui ne cherchait qu’à être tranquille, mais depuis quelques mois, il se surprenait à apprécier de plus en plus la compagnie des autres. Enfin bon… Assez bavarder, revenons-en à nos moutons. Donc Léo était dehors, il marchait, mais ne savez pas où aller et il s’ennuyer… D’un seul coup, il aperçut l’enseigne d’un zoo… Un grand panneau présentant quelques espèces du zoo plus ou moins mis en valeur. Après tout pourquoi pas ? Léo prit donc la direction du Zoo, il serait certes tout seul mais les bêtes qu’il verrait lui remonteront peut être un peu le moral.


Le voici donc arrivé devant l’entrée de ce fameux zoo, une énorme tête de lion surplombait l’entrée devant laquelle il était, il resta bouche bée ainsi quelques secondes avant de se diriger vers le guichet afin d’acheter sa place. Une fois la place en main il se dirigea vers l’entrée et composta sa place et put passer le portique automatique sous le regard soutenu du vigile…
Une fois à l’intérieur il se dirigea vers une carte du zoo (il était vraiment immense !) et décida de commencer sa visite par un tour du côté des fauves. Il passa ainsi devant des tigres, des panthères, des panthères noires, des léopards, des guépards, et bien d’autres, cependant, contrairement aux autres cages, il s’arrêta plusieurs minutes devant celle des lions, il avait toujours beaucoup aimait ces créatures à qui on donnait le surnom de roi de la jungle. Pourquoi les aimait-il tant ? Il n’en savait rien, mais il s’y était attaché le jour où il apprit qu’en latin lion se disait leo, comme son prénom (oui bon d’accord c’est une réaction plutôt enfantine mais c’était un gamin à l’époque…). Maintenant qu’il en voyait en vrai, il trouvait que son prénom lui allait bien car il avait l’impression de leur ressemblait un petit peu avec sa chevelure rousse (oui bon d’accord, c’est quand même un gamin…). Enfin après quelques minutes de contemplation il se dirigea vers de nouveaux enclos, cette fois ci sans lieu précis en tête. Il passa devant des espèces plus exotiques les unes que les autres. Il passa ainsi devant des pandas, des pandas roux, des éléphants, des girafes, des loups, il resta un peu longtemps à contempler ces derniers que les autres, puis atterrit devant la cage des koalas, à la vue de ses créatures il repensa au Capitaine O’Aodhan pour il ne sait quelle raison et eut un frisson dans le dos…
Il les regardait fixement et l’un d’entre eux se tourna vers lui et le regarda à son tour pendant quelques secondes avant de détourner le regard vers une jeune fille en robe blanche avec un jolie chapeau assortit, il se déplaça vers elle et s’accrocha aux barreaux face à elle et resta ainsi jusqu’à qu’il lui pique son chapeau et s’enfuit rejoindre ses camarades et commença à mordiller les bords de son chapeau. Léo put entendre la demoiselle criait :
« Hey ! Non ! Mon chapeau ! »
Mais il était déjà trop tard et il l’a vit grommelait dans sa barbe. Au même moment Léo aperçut un jeune homme avec les cheveux blancs s’approchait d’elle et lui parlait mais il ne pourrait dire quoi car ils étaient trop loin mais ça devait sans doute être pour la réconforter ou lui proposait de l’aide. Léo attendit de voir la réaction de la jeune femme avant de bouger. Cette scène lui rappelait étrangement une autre scène…

La situation était ridicule. Emi regardait avec désespoir le petit animal mâchouiller son précieux chapeau lorsqu’elle entendit soudain une voix s’adresser à elle :

« Hey ! Vous allez bien ? Vous avez eu un petit souci avec ces petites bêtes ? Vous voulez un coup de main ? »

Emi tourna ses prunelles violines vers l’homme qui lui adressait la parole. Il semblait assez jeune et la première chose qu’Emi remarqua fut sa chevelure blanche. Elle eut un instant de surprise : une couleur si peu naturelle était-elle la preuve qu’il était un Irréel ? Le look plutôt excentrique de cet individu la laissait perplexe. Cependant, elle avait remarqué que bon nombre des habitants du Quartier Nord étaient vêtus et coiffés d’une manière bien plus extravagante qu’à l’Est. Après tout, il s’agissait du Quartier des Arts, aussi ce jeune homme pouvait-il être simplement un Réel au look étrange. Emi décida cependant de rester sur ses gardes – ce que, de toute façon, elle faisait le plus clair de son temps.

« Et bien, ce koala – la jeune fille jeta un rapide coup d’œil à la plaque afin de vérifier le nom de l’animal – ce koala m’a volé mon chapeau ! Mais je n’ai aucun moyen de le récupérer … »

Elle n’avait aucune idée de ce que cet homme pourrait faire pour l’aider, d’autant plus que le koala grimpait de plus en plus haut dans l’arbre, comme pour narguer la jeune fille.

Emi remarqua également qu’un jeune homme roux, à quelques mètres d’eux, semblait les observer. Cela la mit mal à l’aise et elle se demanda même un instant si ce n’était pas un homme de la police qui avait découvert son statut d’Irréelle.

Ou alors était-ce tout simplement de la paranoïa. Mais bon, après s’être faite voler par un à priori inoffensif koala, mieux valait se méfier.

« Et bien, ce koala ,ce koala m’a volé mon chapeau ! Mais je n’ai aucun moyen de le récupérer … »

Néa fut pris de compassion pour elle. Elle avait l'air totalement dépassé par la situation et le jeune homme la comprenait, il était plus que rare qu'un koala s'amuse à faire une blague de singe ! Néa lui sourit avant de lui dire d'un ton calme et posé :

-Ne vous inquiétez pas, on va trouver une solution. J'ai quelque petite idée en tête !

En effet le jeune homme avait bien plusieurs idées, aussi folle les unes que les autres d'ailleurs, qui avait commencé à tracer son chemin dans son esprit * fou ! Je dirais même suicidaire mon vieux ! Si jamais tu te fais prendre tu n'es pas près de revoir le jour !* se dit-il.

Plongeant sa main dans sa poche arrière, il en sortit un jeu de clés allen avant de se diriger vers la porte de la cage.
Quand il était plus jeune Néa avait plusieurs fois crocheté les serrures de chez lui quand il sortait en cachette du vieux pour aller s'amuser avec les jeunes du village, il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour ouvrir la serrure. * Ah! Déjà y'a pas d'alarme ou en tout cas pas ici ... * pensait-il.

Il se dirigea ensuite d'un pas décidé vers l'arbre après avoir soigneusement fermé la porte derrière lui sans la verrouiller mais juste pour que les koalas ne s'enfuient pas. Arrivé en bas il sortis d'une de c'est poche une barre de céréales et tout en la faisant dansé sous le nez du koala il lui dit :

-Allez ramène le chapeau de la demoiselle a papa et tu aura de la bonne barre au céréales!

Mais bien sûr l'animal l'ignora tout en continuant à mâchouiller son butin. Néa souffla, puis après avoir mangé la barre en deux bouché il lui cira :

-Tu l'auras voulu je vais venir personnellement m'occuper de ton cas !

Et sur c'est belle parole il entreprit de grimper dans l'arbre...

L’homme aux cheveux blancs sorti quelque chose de sa poche, s’approcha de la porte de la cage des koalas et entra. Ce devait être un responsable du zoo pensa Léo au début mais commença à se poser des questions en voyant l’homme appâter l’animal avec une barre de céréale puis commencer à monter à l’arbre après que l’animal l’ai ignoré et monté plus haut dans l’arbre.
En voyant ce spectacle des plus particuliers, Léo s’avança vers la demoiselle laissée seule et s’enquit de la situation :
« Bonjour mademoiselle, j’viens de voir ce qui s’est passé. Cet homme, il désigna l’énergumène en train d’escalader l’arbre, est-ce que vous savez s’il fait partie du staff du zoo ? »
Léo se doutait de la réponse qu’elle allait pouvoir lui donner, soit un ''non'' soit un ''je sais pas'' ce qui semblait presque évident au vue de ce singe blanc parmi les koalas.

Spoiler:

Emi semblait avoir trouvé un sauveur en la personne du jeune homme aux cheveux blancs :

-Ne vous inquiétez pas, on va trouver une solution. J'ai quelque petite idée en tête !

Il sortit alors un trousseau de clefs et ouvrit la porte de la cage. Emi trouva cela bien farfelu qu’un homme se balade avec une clef permettant d’ouvrir une cage à koalas mais après tout, peut-être travaillait-il dans le zoo ? En tout cas, il était bien décidé à affronter le koala et s’approcha de l’animal voleur d’un pas résolu. Il sortit alors quelque chose de sa poche, qu’il tendit à l’animal.

-Allez ramène le chapeau de la demoiselle a papa et tu aura de la bonne barre au céréales!

La jeune Irréelle comprit qu’il essayait d’appater le koala avec de la nourriture mais la technique n’avait pas l’air de marcher. Au contraire, l’animal montait encore plus obstinément à son arbre. Emi allait dire au jeune homme qu’il valait mieux abandonner lorsqu’elle vit un spectacle pour le moins inattendu : le jeune garçon se précipita à la poursuite du voleur en grippant à son tour aux branches. Décidemment, c’était un bien curieux personnage .. Finalement, elle était loin d’avoir un comportement plus étrange que les Réels : certains d’entre eux battaient des records d’originalité !
Elle vit alors que le jeune homme roux qu’elle avait aperçu quelques instants plus tôt s’était à son tour approcher d’elle :

« Bonjour mademoiselle, j’viens de voir ce qui s’est passé. Cet homme, il désigna l’énergumène en train d’escalader l’arbre, est-ce que vous savez s’il fait partie du staff du zoo ? »

Emi prit un air dubitatif et répondit :

« Et bien … Je n’en ai pas la moindre idée … Il a proposé de m’aider à récupérer mon chapeau qu’un de ces koalas m’a volé mais …. »

Pas la peine de finir sa phrase : la situation parlait d’elle-même. Elle n’était pas sure que grimper à un arbre soit une manière normale et conventionnelle d’attraper un koala. Mais en y réfléchissant, elle n’était pas sure non plus que chercher à attraper un koala soit une activité habituelle.