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 To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]

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Swan Blackwood Date d'inscription : 16/08/2013 Messages : 62
Fiche de présentation : Who I am
Sexe :
  • Féminin
Habitation : Quartier Nord
Sexualité : Homosexuelle et célibataire
Métier : Étudiante en art dramatique
Humeur : Hyperactive
Swan Blackwood
Illuvien
MessageSujet: To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]   To be one, to be two ~ [Swan Blackwood] EmptyVen 16 Aoû - 2:00





Swan Blackwood
All roses have thorns

______


Let’s talk about her

Nom : Blackwood
Prénom :Swan
Age réel : 22ans MàJ : 23 à présent
Statut civil : Illuvienne
Métier : Étudiante en second cycle de quaternaire dans une école d’art dramatique
Sexualité et statut: Homosexuelle, célibataire et peu confiante en l’amour
Lieu d'habitation : Dans un appartement au Quartier Nord, avec son Irréel
Description physique : Swan est une jeune fille de petite taille (1m60), toute mince et fluette. Ne la croyez pas faible pour autant : Swan pratique la gymnastique et des sports de combat depuis de nombreuses années et ces sports ont beau l’avoir affinée, elle est très agile et bien plus coriace qu’il n’y parait. Swan est souvent remarquée pour son look quelque peu atypique : très pâle, les yeux gris bleu-gris, elle affiche sans complexe des cheveux d’un noir de jais coupés très courts. C’est une jolie fille, avec ses traits fins et son corps élancé, mais son style particulier ne plait pas à tout le monde. Niveau vestimentaire, Swan a une garde-robe des plus hétéroclites. Elle peut se montrer très féminine et élégante, souvent vêtue de robes assez originales mais peut aussi revêtir des tenues plus simples, comme un simple pantalon et une chemise. Elle affectionne en général les tenues moulantes et plutôt sombres.


How she rules her world


Le moins que l’on puisse dire, c’est que Swan a un caractère bien trempé. Elle n’est pas le genre de fille à se laisser marcher sur les pieds et n’hésite pas à répliquer si on vient lui chercher des noises, que ce soit verbalement ou physiquement. Cela la met d’ailleurs dans des situations embarrassantes, la demoiselle ayant tendance à se montrer bien trop téméraire. C’est également une jeune fille très dynamique : survoltée, elle ne tient pas en place et a toujours besoin de faire quelque chose. Elle ne supporte ni l’ennui, ni la routine et a toujours besoin de renouveau. De ce fait, c’est une personne qui multiplie les activités, aussi bien sportives, culturelles ou artistiques. Curieuse de nature, elle s’intéresse à peu près à tout mais à une attirance particulière pour l’Art, surtout les arts du spectacle. Sans doute est-ce du à son côté euphorique et son imagination débordante. Swan a une vie intérieure très développée : son esprit tourne à mille à l’heure et elle a un besoin fou de créer, de donner vie à ses idées, que ce soit par l’écriture, la peinture ou une autre forme artistique.

Swan est le genre de personne à n’en faire qu’à sa tête et à agir sans réfléchir. Elle parle fort, elle ne mâche pas ses mots, elle marche là où il ne faut pas, là où elle risque de tomber et de se faire mal. Les risques ne lui font pas peur. Débrouillarde et parfaitement autonome, elle reste cependant immature sur certains points et très tête en l’air. La jeune fille a tendance à tout faire à la dernière minute, à oublier de répondre aux papiers importants, à être peu ordonnée … Son côté artiste, sans nulle doute.

Le principal problème de Swan est qu’elle est une personne qui s’attache difficilement aux autres. C’est pourtant une fille ouverte, un peu abrupte au premier abord, certes, mais agréable, dynamique… Mais la demoiselle se fait peu d’amis. Et ses amitiés ne durent jamais très longtemps : elle s’éloigne doucement d’elles puis plus rien. Il en va de même pour ses relations amoureuses. Swan a énormément de mal à créer des liens affectifs et reste la plupart du temps seule. Cela ne la gêne pas outre mesure : c’est une personne très indépendante, voire assez solitaire. Il est vrai que parfois, elle aimerait avoir des amis à ses côtés mais elle n’arrive pas à s’en faire… Et puis, peu de personnes seraient capables de vivre à son rythme effréné, changeant, dissolu. Alors, elle se contente de vivre seule. Pour l’instant.



Alone and together


Tenez, Mademoiselle Blackwood, installez-vous sur ce lit.

Swan se dirigea vers le lit que lui indiquait le scientifique. Elle grelottait dans sa chemise d’hôpital bien trop grande pour elle, sous laquelle elle était entièrement nue. C’était glauque, en fait, d’être quasiment nue dans un labo pour se prêter à une expérience scientifique. On aurait dit le scénario d’un mauvais film d’horreur. Elle eut envie d’éclater de rire en s’imaginant sortir de là avec des allures de fiancée de Frankenstein mais elle n’avait aucune envie de céder à la crise de nerfs qui semblait imminente. Elle se contenta alors de s’allonger en silence sur le lit, attendant les instructions.

« Alors …. Swan Blackwood… Vous avez vingt-et-un ans, c’est cela ? »

Oui. Vingt-et-un ans. Un âge où on n’est plus une adolescence et où on n’est pas vraiment une adulte. Voilà vingt-et-un ans qu’elle errait sur Terre. Vingt-et-un ans que le couple Blackwood, couple modèle, couple sans histoire, avait donné naissance à leur fille unique. Swan Blackwood, de son petit nom, beau bébé des beaux Quartiers. Ses parents venaient tous deux d’une famille aisée, sa mère était avocate, son père banquier et ils vivaient dans un grand et luxueux appartement du Centre. La naissance de leur mignonne petite fille les avait comblés de joie, eux qui désiraient ardemment un enfant. Ils avaient désormais une petite poupée, une petite princesse emmitouflée  dans des petits bodys roses et inondée sous les peluches.

« Vous avez bien passé tous les tests d’aptitudes physiques, Mademoiselle Blackwood ? Ah oui …Très bons résultats, il est vrai… »

Le ton soupçonneux du scientifique lui rappela les ricanements gras des types qui lui avaient fait passer les tests en question. Ah, c’est sûr qu’elle n’avait pas l’air bien impressionnante, la petite Swan, avec ses épaules toutes frêles, sa taille de guêpe, sa silhouette toute fine et toute discrète. Une poupée de sucre, tout juste bonne à se briser au moindre de choc, avaient-ils du penser. Et bien la petite Swan s’était faite une joie de leur faire mordre la poussière, à ces minables. Dans ces moments là, elle redevenait petite fille, la petite Swany de Papa et Maman, la gamine qui n’est plus un bébé, qui sait tenir sur ses deux jambes et marcher et qui en fait voir de toutes les couleurs à ses parents. Fini le gentil bébé, place à la sale petite peste qui casse ses jouets, qui coure partout, qui enchaîne les bêtises. Insupportable, hyperactive, bien loin de l’image tant rêvée de la petite fille douce et délicate. Alors Papa et Maman avaient inscrit leur fille à un club de sport, pour qu’elle se défoule, pour qu’elle se canalise. Ils durent très vite renoncer aux sports d’équipe : la mignonne petite Swany jette le ballon sur ses petits camarades. Alors, ils l’inscrivent à la gymnastique. Et la petite y prend goût. La totale maîtrise qu’elle arrive à avoir de son corps, repousser les limites de sa souplesse, de son agilité, l’enivre au plus haut point. Heureux de voir leur enfant s’épanouir dans l’activité sportive, ses parents lui permettent, au cours de son enfance, de s’initier à d’autres sports, dont l’athlétisme et les sports de combats. Des sports individuels, où elle s’épanouit seule, où elle apprend à maîtriser son corps, à faire fi de son apparence gracile pour en faire une force. Elle n’était pas bourrine et violente comme ses camarades masculins, elle était fine, discrète, rapide. Une lame affutée et silencieuse, discrète mais tout aussi dangereuse qu’un boulet de canon.  

« Nous allons prendre votre tension, Mademoiselle. »

Swan voyait sa vie défiler dans sa tête. C’est dingue, on dit pourtant que ça arrive lorsqu’on meurt. Était-ce un présage ? Elle riait en tout cas en son fort intérieur en se souvenant de la fillette téméraire et casse-cou qu’elle était. Elle avait grandi, mais n’avait pas vraiment changé, au grand dam de ses parents. La petite Swan était une gamine solitaire. Ce n’était pas un état subit, c’était presque un choix, un mode de vie. Elle ne trainait jamais bien longtemps avec les enfants de son âge. Ils finissaient toujours pas l’énerver ou la fatiguer ou l’ennuyer ou tout ça à la fois et elle s’éloignait d’eux. Comme ça. Sans tristesse, sans crainte, juste parce qu’elle ne voulait plus être avec eux. Elle n’avait aucun ami parce qu’aucune personne, aussi sympathique soit-elle ne réussissait à atteindre son petit cœur d’enfant. Alors la petite Swan commença à créer son propre univers. A inventer des histoires, à découper des personnages dans du carton, à peindre un ciel rouge et une herbe bleue, à lire des romans et des pièces de théâtre. A s’exprimer, seule, à s’envoyer des messages à elle-même, pour se comprendre, pour se chercher, pour se trouver. Elle débordait de vie, en son fort intérieur, d’une vitalité, d’une prolifération imaginaire qu’elle ne pouvait partager avec personne d’autres qu’elle-même.

« Votre tension est correcte, nous allons pouvoir démarrer, Mademoiselle. »

Elle avait très vite décidé de faire des études d’art, au tout début de son adolescence. Elle avait dit à ses parents qu’elle voulait faire du théâtre. Comédienne, dramaturge, metteuse en scène, costumière. Tout à la fois. Pouvoir s’exprimer à travers toutes les formes d’art qui lui plaisaient, le dessin, la couture, le jeu, l’écriture. Elle les avait poussés à l’inscrire dans une troupe de théâtre pour ses dix ans, ce qui les avait moyennement enchantés. Voir leur petite fille parmi des artistes… Cela ne pleur plaisait guère. Alors entendre qu’elle voulait en faire son métier ! Sa mère en avait pleuré. Ils lui voyaient un si bel avenir ! Elle serait avocate, comme sa mère ! Oh oui, leur fille était bien difficile à éduquer mais elle pouvait tout de même reprendre le chemin qu’ils avaient tracé pour elle, non ? Non. C’était sa réponse, son nouveau leit motiv : non. Non. C’était avec ce même non en tête qu’elle alla, le jour de ses seize ans, troquer sa longue crinière noire contre une coupe à la garçonne. Là aussi, sa mère en avait pleuré.

« Nous allons commencer dans quelques minutes … J’espère que vous avez déjà votre idée en tête, Mademoiselle. »

Son idée… Merde. Elle n’en avait aucune. Elle était venue ici après un coup de tête. Que créer ? Elle avait entendu des gens dire que s’ils créaient un Irréel, ils se créeraient l’amour de leur vie. L’amour de leur vie ? Swan n’avait aucune idée de ce à quoi pouvait bien ressembler l’amour de sa vie. Elle n’avait jamais excellé dans ce domaine-ci. Elle se souvenait de sa jeune adolescence, l’âge où les filles de son âge gloussaient devant les garçons. Elle ne leur trouvait rien, aux garçons. Ils pouvaient être sympa mais elle ne ressentait en rien l’engouement hystérique que les autres filles ressentaient pour les mâles prépubères. En revanche, dans les vestiaires des cours de sport, son regard s’était souvent égaré sur les peaux blanches et dénudées de ses camarades, sur leurs longues jambes fuselées, sur les courbes naissantes. Un regard qui n’avait pas disparu au fil du temps, un regard qui se renforçait même. Ce n’était pas la curiosité de regarder les autres filles, ni le souci de se comparer à elle, c’était l’avidité obsessionnelle de pouvoir caresser de ses doigts ces chairs si semblables à la sienne. Au début, elle avait gardé ses envies en elle, cette boule de feu ardente qui l’embrasait à chaque regard. Puis elle avait franchi le pas, avec des filles comme elle, du premier baiser volé jusqu’aux étreintes charnelles. Puis elle avait avoué à ses parents qu’elle n’aurait jamais de mari. Ses parents avaient crié, sa mère avait pleuré, encore, pleuré devant cette fille si différence de la fille qu’elle avait rêvé, mais qui restait leur fille tout de même. Ils avaient encore du mal avec cette réalité mais ne pouvaient pas se résoudre à ne plus aimer leur fille.
Swan avait rencontré un paquet de filles. Des petites amies d’un mois ou d’un soir, des silhouettes qui se glissaient sous ses draps, des ombres qu’elle caressait dans la pénombre, avec des gestes et des soupirs qu’elle connaissait désormais par cœur. Elle avait voulu tomber amoureuse. Elle avait lu tant de livres sur la beauté des sentiments, sur la magnificence de l’Amour éternel qu’elle avait prié pour n’en ressentir ne serait-ce que les prémices. Elle aurait voulu voir son cœur exploser à chaque caresse, sentir les papillons s’engouffrer dans son ventre, aimer de tout son être, de toutes ses forces, aimer à en avoir mal, à en crever de souffrance et d’ivresse. Mais cela n’était jamais arrivé. Elle n’avait jamais ressenti un semblant d’amour. Les années passaient et elle restait la même : la fille qui ne s’attache à rien et à personne, la fille qui vit seule, avec elle-même, la fille qui côtoie les gens puis qui les quitte.
Alors, créer le grand amour ? Elle aurait été incapable de décrire à quoi ressembler sa vision du grand amour. Et même que si elle réussissait à le créer, elle serait capable de ne même pas en tomber amoureuse. Alors, qu’était-elle venue chercher ici ?

« Vous êtes prête ? Nous démarrons. »

La piqure la brûla. Elle avait vu les annonces pour le programme Illuvis et y avait vu comme une révélation. La forme ultime de la création. Pouvoir donner la vie à un être qui la délivrerait de sa vie solitaire. Bien sûr, ses parents s’y étaient opposé, sa mère avait pleuré, ils lui avaient dit que c’était dangereux, que c’était une histoire tordue mais, comme toujours, elle avait tenu tête. Son Irréel, elle le voulait.
Et elle y était. Que veux-tu, Swan ? Un être qui la sauverait de sa solitude. Ou plutôt, qui la sauverait de son incapacité à s’attacher aux gens. Un être qu’elle aimerait comme elle avait si souvent voulu aimer les gens. Quelqu’un qui la comprendrait, sans qu’elle ait besoin de s’exprimer, de s’expliquer. Quelqu’un avec qui elle se sentirait bien, avec qui elle sentirait l’alchimie qu’elle n’avait jamais ressenti avec personne. Quelqu’un qui la protégerait, qu’elle protégerait. Quelqu’un qui l’aiderait à marcher droit, qui lui apprendrait à ne plus agir n’importe comment, à devenir une personne bien.
Sa tête tournait, tournait de plus en plus fort. Sa vision se troubla, puis elle fut plongée dans l’obscurité. Puis le silence.

~~~~~~~~~~

« Mademoiselle Blackwood ? Vous m’entendez ?

Swan ouvrit les yeux. Elle se trouvait allongée sur son lit d’hôpital, dans une chambre du laboratoire. Elle se redressa doucement et constata que sa tête ne tournait plus.

« Vous vous êtes évanoui, c’est assez fréquent. Mais vous êtes en parfaite santé ! Et votre Irréel également. Il subit les tests de base mais tout est opérationnel. Vous voulez le voir ? »

Une chaleur germa dans ses entrailles. Bien sûr qu’elle voulait le voir.

Elle fut conduite dans une salle adjacente. Un homme entièrement dévêtu, assis sur une table d’opération, lui tournait le dos et faisait face à un scientifique qui lui auscultait les yeux.

« Tout est en ordre, Mademoiselle Blackwood. Il est parfaitement réussi. »

Swan s’approcha doucement et l’homme assis se tourna vers elle.



L’émotion qui la saisit, elle ne l’avait jamais ressentie auparavant. Ce fut comme si son cœur se tordait au fond d’elle-même, comme si son être tout entier s’agitait devant ce qu’elle avait devant les yeux. Son visage était inexpressif mais elle voyait au fond de ses yeux le miroir de ce qu’elle avait au fond d’elle-même. Elle savait qu’en ce moment même, il était étreint exactement par la même émotion qui la submergeait, elle le savait de manière absolue, universelle. Ils se dévisageaient mutuellement, contemplant dans le regard de l’autre une part d’eux-même, comme s’ils étaient deux entités distinctes d’un seul et même ensemble. Swan avait l’impression qu’elle avait concrétisé une part d’elle-même qu’elle n’avait jamais vu. Cet homme, il marchait à ses côtés depuis toujours, invisible, tapi au fond de son cœur, et elle venait à peine de lui donner vie. Et pourtant… Elle contemplait sa peau doré, ses cheveux aux reflets cendrés, le bleu de ses yeux et elle se dit qu’elle ne pouvait croire qu’elle avait donné vie à un tel être. Aucune des parts qui ne la composaient n’était aussi belle et parfaite que ce qu’elle avait devant les yeux.

« Il faut que vous lui donniez un nom, Mademoiselle. »

Elle s’approcha encore de lui, sans rompre le lien indestructible entre leurs regards et caressa doucement sa joue.

« Dorian. Dorian Blackwood.

Un nom parfait pour nommer une perfection qui ne s’étiolerait jamais, une perfection qu’elle-même ne pourrait jamais souiller. Elle prit le visage de Dorian entre ses deux doigts, effleurant sa peau, ses cheveux et, doucement, elle enlaça son cou et se blottit contre lui. Elle sentit alors les bras de Dorian l’enlacer à son tour, la serrant fort contre lui. Et, à cet instant précis, elle eut le sentiment d’être exactement à la place qu’elle avait toujours cherchée.

Et elle éclata en sanglots.

~~~~~~~~~~~

« Doriaaaaaaaaan ! Tu es prêt ? »

Elle virvoltait dans la cuisine, comme à son habitude, lorsqu’elle vit Dorian sortir de sa chambre.

« Je suis prêt. Et fais attention, tu vas encore casser quelque chose. »

Toujours cette même voix monotone. Il était tout bonnement magnifique dans le costume qu’elle lui avait acheté. Elle lui sauta au cou.

« Ooh, Dorian, tu es si beau ! J’étais sûre que cela t’irait à merveille ! »

Il ne dit rien. Dorian ne disait jamais rien quand cela n’en valait pas la peine. Mais il sa serra doucement dans ses bras et les gestes simples qu’il avait envers elle parlait plus que n’importe quel grand discours.

Swan et Dorian vivaient ensemble, dans l’appartement que les parents de Swan lui avaient offert pour qu’elle aille faire ses études au Nord. Depuis la « naissance » de l’Irréel, ils étaient quasiment tout le temps ensemble. Swan était triste quand elle était loin de lui et ne se sentait plus tout à fait elle-même lorsque son Irréel bien-aimé n’était là pour la gronder quand elle faisait une bêtise. Elle avait présenté Dorian à ses parents mais ils n’avaient guère étaient enthousiastes devant le jeune homme froid et silencieux qui leur avait fait face. Seule Swan comprenait parfaitement Dorian, ses gestes discrets, ses regards, ses silences. Elle en avait un peu voulu à ses parents de ne pas faire beaucoup d’ efforts pour l’accepter mais elle s’en fichait, au fond. Dorian l’épatait de jour en jour. Il était tellement intelligent, il comprenait des choses tellement compliquées, il parlait toujours avec un tel sérieux ! Et en même temps … Il était si ignorant de tout, si perdu lorsqu’il s’agissait de côtoyer les autres. Il était si peu à l’aise lorsqu’il s’agissait de s’exprimer avec des personnes autre qu’elle. Il ne savait ni sourire, ni rire, ni mettre de l’émotion dans sa voix … Il était habitué à son langage limpide et muet avec sa créatrice. Et au fond, elle était fière d’être la seule à le comprendre.
Depuis la création de Dorian, beaucoup d’Irréels avaient commencé à voir le jour, un peu partout. Légalement, illégalement. Parallèlement, Swan avait commencé à avoir des sensations étranges, des états seconds. Quand elle s’amusait à faire des jeux dans des magazines, comme des énigmes, ou quand Dorian lui montrait les livres compliqués de physique ou de maths qu’il lisait, elle avait parfois des éclats de lucidité et en un clin d’œil elle trouvait la solution de la devinette, décodait un message secret, comprenait une formule de physique quantique. C’était quelque peu effrayant, parfois, comme si son cerveau fonctionnait sans qu’elle ne le contrôle. Et ces éclats de génie étaient de plus en plus fréquents … Elle songeait même à retourner voir les scientifiques qui l’avaient suivie pour la création pour en parler.

Elle espérait que ce n’était pas un contre-coup du à l’Illuvis. Les choses commençaient à se gâter pour les Irréels et leurs créateurs. Les dernières paroles du Gouvernement ne présageaient rien qui vaille et elle ne pouvait s’empêcher d’être anxieuse… Tout ce qu’elle espérait, c’est que jamais personne ne vienne lui arracher son Irréel.



What’s up?

Pseudo : Je suis la Sainte Martyre du fofo c:
Age : 19 ans
Personnage sur l'avatar : ] Naoto Fuyumine du manga « DOGS : Bullets and Carnage »
Comment as-tu connu le forum : Je suis mariée à l’un de ses VIRILS créateurs. Huhu.
Une dernière chose à dire ?: ] Et sinon oui, voila enfin mon TC tant promis ! Et comme je saiiiis que vous trouvez ma fiche trop courte (TROLOLO), voilà la fiche de Dorian en prime. Ne me remerciez pas ♥







Dorian Blackwood
Young and beautiful

______


How he was created

Nom : Blackwood
Prénom : Dorian
Age apparent : 34 ans
Age réel : 22 ans
Statut civil : Irréel
Métier : Aucun
Sexualité et statut: Totalement ignorant de ce genre de choses et ne s’y intéresse pas le moins du monde
Lieu d'habitation : Avec Swan, au Quartier Nord
Description physique : Dorian est un homme plutôt grand (1m82), mince, à l’allure élégante et nonchalante. Ses cheveux blonds cendrés sont plutôt longs et souvent coiffés en arrière, son teint est légèrement hâlé, ses yeux sont bleus et son visage est orné d’une fine barbe blonde. De manière générale, les gens s’accordent à dire qu’il est plutôt bel homme – bien qu’il soit peu souriant. Niveau vestimentaire, Dorian porte des vêtements très élégants : pantalons de flanelle, chemises, costumes … Mais il faut dire que c’est Swan qui fait sa garde-robe et qu’il ne se soucie pas vraiment de son look.


How he rules his world


Le moins que l’on puisse dire, c’est que Dorian est un type calme, posé. Jamais énervé, jamais stressé. Il semble toujours aussi paisible et constant que la surface d’une rivière. Silencieux aussi. Parce qu’il cause pas beaucoup, le Dorian. Et quand il parle, c’est toujours succinctement. Des phrases rapides, nettes, précises, aucune fioriture, rien de superflu. Il ne parle jamais pour ne rien dire. Du coup, les gens ont tendance à le penser froid. Il faut dire qu’en plus de ne pas parler, il ne sourit pas beaucoup non plus… Jamais en fait. Il garde toujours sa mine figée, stoïque. Ce n’est pas qu’il soit particulièrement insensible mais juste qu’il ne ressent pas le besoin d’exprimer physiquement ses émotions. Dorian est également quelqu’un de très réfléchi et de très méticuleux. Il est organisé, soigné, consciencieux. Il est aussi particulièrement intelligent et comprend facilement des sujets complexes, que ce soit de la physique quantique, de la politique ou de l’économie. Par contre, il est assez perdu concernant les relations sociales et sentimentales et ne comprend pas toujours très bien les réactions des gens qui l’entourent.

La personne la plus importante aux yeux de Dorian est Swan. Il se montre extrêmement protecteur avec elle et la surveille toujours du coin de l’œil. D’ailleurs, Dorian a beau être d’un calme olympien, essayez de vous en prendre à Swan et vous pouvez être sûr qu’il démarrera au quart de tour pour vous flanquer une bonne correction. Swan, c’est sa précieuse demoiselle et on n’y touche pas. Même si elle lui donne bien du travail…Il faut dire qu’elle se met si facilement en danger… Et qu’elle est si tête-en-l’air…Dorian la rappelle souvent à l’ordre. « Swan, tu vas te faire mal », « Swan, n’oublie pas de payer ton loyer », « Swan, l’eau est encore sur le feu ». Il doit toujours veiller à ce qu’elle fait, sinon c’est la catastrophe.




Only together


Il avait ouvert les yeux dans un laboratoire froid, rempli de scientifiques, sans comprendre ce qu’il fichait ici. Il les avait laissé l’analyser sans broncher, lui faire subir des tests pour voir s’il était apte à vivre. Puis il l’avait vue, elle, cette jeune fille fluette aux cheveux bruns et courts et il avait senti un sentiment profond, puissant, l’embraser tout entier. Cette fille, c’était celle qui lui avait donné la vie, c’était une part de lui-même, il était une part d’elle-même et il en serait toujours ainsi.

Swan l’avait amené chez elle, lui avait donné une chambre, des habits qu’elle achetait avec soin. Elle lui souriait, elle lui sautait au cou, elle riait fort. Elle était si différente de lui, lui qui restait silencieux, calme, effacé. Et il regardait avec fascination l’énergie dont elle débordait, la facilité avec laquelle elle lui parlait alors que lui avait du mal à aligner plus de deux phrases. Lui, il se taisait, il regardait, il analysait, il comprenait. Il fallait qu’il soit ainsi, il fallait qu’il le soit pour Swan. Elle courait toujours sans regarder devant elle, sans voir le danger autour d’elle, se voulait toujours se frotter à plus fort qu’elle et il la remettait sans cesse sur le droit chemin. Alors elle souriait et disait qu’il était sa Conscience, toujours là à lui rappeler ce qu’elle devait faire.

Swan était toujours en mouvement, toujours en train d’écrire, de découper, de bricoler, de bouger. Souvent, elle sortait ses affaires peinture et lui demandait de peindre avec elle. Dorian ne savait pas comment faire, il n’avait aucune idée de ce qu’il devait peindre. Répondre au courrier, faire les papiers pour les factures, ça il savait faire mais pas peindre. Swan, elle, y arrivait toujours. Elle peignait des histoires magnifiques, elle peignait des émotions, des sentiments. Tout était dans sa tête, disait-elle, toutes ces images qu’elle couchait sur papier. Lui, il n’avait rien dans sa tête, aucune idée, aucune imagination. Ses peintures ressemblaient à des dessins d’enfants de maternelle mais Swan les trouvait toujours magnifiques et les accrochait sur le frigo. Elle riait parfois en les regardant et son rire était de très loin le plus beau qu’il pouvait entendre en ce monde.

Parfois, Swan lui parlait pendant des heures et il répondait par les phrases courtes qu’il était seulement capable de prononcer. Parfois ils restaient assis pendant des heures, Swan blottie contre lui, silencieux, comme s’ils étaient enfermés dans une bulle et que le silence qui y régnait signifiait beaucoup plus que ce qu’aucun discours ne pourrait jamais signifier. Ils étaient deux, ils étaient un. Pour toujours et à jamais.  

Dorian savait qu’il était différent. Un Irréel, un être différent de Swan et de ses congénères. Il ne réalisait pas vraiment ce que cette différence pouvait engendre pour lui mais une chose était sûre : il ne voulait pas être séparée de sa créatrice bien-aimée. Alors pour l’instant, il se contentait de vivre à ses côtés, de regarder de loin les mouvements et les prises de décision du Gouvernement. Calme, silencieux. Ce qu’il resterait, tant qu’on ne s’en prendrait pas à elle.



What’s up?

Pseudo : Toujours moiiiiiiiii
Age : 19 ans
Personnage sur l'avatar : Leonardo Dicaprio ( as Dom Cobb from Inception )
Comment as-tu connu le forum : VIRILITÉ. (comment ça ce n’est pas une réponse ?)
Une dernière chose à dire ?: Ben en fait j’ai fait un chibi de Dorian, et comme je le trouve trop chou je vous le met :
Spoiler:

Et sinon oui. Vous pouvez me détester pour avoir fait une fiche aussi longue, OUI.

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Aemilia F. O'Aodhan Date d'inscription : 20/02/2013 Messages : 1365
Age : 31
Fiche de présentation : Let's meet here will ya?
Sexe :
  • Féminin
Habitation : Une petite maison en campagne
Sexualité : Hétéro, maman
Métier : Capitaine de l'armée d'Edernys
Humeur : Troublée
Aemilia F. O'Aodhan
Militaire
MessageSujet: Re: To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]   To be one, to be two ~ [Swan Blackwood] EmptyVen 16 Aoû - 12:58

purizu  Ma chère Swan, ai je besoin de préciser que votre fiche est superbe? (Calou ne dis PLUS JAMAIS que mes fiches sont longues après ça XD) Et que pour moi tout est bon? Félicitations en tous cas pour ce TC réussi mademoiselle /o/ (wesh, une badass une vraie!!!)

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Cyrius Berkam Date d'inscription : 20/02/2013 Messages : 2340
Age : 33
Fiche de présentation : Pour en savoir plus sur Cyrius
Sexe :
  • Masculin
Habitation : Dans des môtels dans un peu tout Edernys
Sexualité : Avec Ismahen.
Métier : Retraité forcé.
Humeur : Tendu & harassé
Cyrius Berkam
Réel
MessageSujet: Re: To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]   To be one, to be two ~ [Swan Blackwood] EmptyVen 16 Aoû - 21:16

C'est tout bon pour nous, on te valide ! \o

PS : tu nous as pas épargnées 8D ♥
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Swan Blackwood Date d'inscription : 16/08/2013 Messages : 62
Fiche de présentation : Who I am
Sexe :
  • Féminin
Habitation : Quartier Nord
Sexualité : Homosexuelle et célibataire
Métier : Étudiante en art dramatique
Humeur : Hyperactive
Swan Blackwood
Illuvien
MessageSujet: Re: To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]   To be one, to be two ~ [Swan Blackwood] EmptyVen 16 Aoû - 21:26

Merciiiiiiiiiiiiiiii ♥️ fufufu 
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Invité Anonymous
MessageSujet: Re: To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]   To be one, to be two ~ [Swan Blackwood] EmptyJeu 22 Aoû - 2:07

... trois mots : Oh mon dieu ! J'ai failli pleurer, j'adore ta fiche, c'est si beaux ;___; *écrase Mika au fond de sa tête pour pas dire une connerie*
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Swan Blackwood Date d'inscription : 16/08/2013 Messages : 62
Fiche de présentation : Who I am
Sexe :
  • Féminin
Habitation : Quartier Nord
Sexualité : Homosexuelle et célibataire
Métier : Étudiante en art dramatique
Humeur : Hyperactive
Swan Blackwood
Illuvien
MessageSujet: Re: To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]   To be one, to be two ~ [Swan Blackwood] EmptyMar 3 Sep - 16:46

Oooooh Free ♥️

C'est super mignon ton commentaire, j'étais en mode "rlytear " en le lisant ;w;

Contente que ma fiche t'ait plu à ce point ♥️ ♥️
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Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]   To be one, to be two ~ [Swan Blackwood] Empty

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To be one, to be two ~ [Swan Blackwood]

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