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| [Abandonné] Privatisons la conversation • Montgomery Di Annunzio. | |
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Valentina Fehrnbach Date d'inscription : 21/02/2013 Messages : 650 Age : 28 Fiche de présentation : Valentina Fehrnbach, ou la poupée pour qui les hommes se damneraient Sexe : Habitation : Provisoirement à Alrun, chez Eylin Berkam Sexualité : Hétéro au cœur brisé Métier : Aucun (anciennement maquerelle et trafiquante de drogues associée à son frère) Humeur : Anxieuse
| Sujet: [Abandonné] Privatisons la conversation • Montgomery Di Annunzio. Dim 10 Nov - 15:29 | |
| Valentina commençait à désespérer. Comment parvenir à retrouver quelqu'un au milieu de toute cette foule ? L'immensité des lieux et la lumière qui avait légèrement baissé ne l'aidaient pas. Pourtant, quand elle aperçut un homme de dos, plus loin devant elle, elle sut instantanément que son costume sombre et ses boucles brunes appartenaient bien à celui qu'elle cherchait. Quelques personnes se dressaient encore entre eux, et elle fendit leur groupe en s’excusant poliment avant de pouvoir enfin poser une main sur le bras de Montgomery, victorieuse.
À cet instant, le temps parut s'arrêter. Même la musique lui parvenait de façon diffuse, éloignée, tandis que son regard croisait celui du jeune homme avec ce qui lui sembla une lenteur infinie. Son cœur fit alors un tel bond dans sa poitrine qu'elle s'étonna de le sentir encore cogner contre ses côtes. Cela eut au moins le mérite de faire revenir le cours du temps à la normale, comme si cette fraction de seconde qui avait semblé durer plusieurs minutes n'avait jamais existé.
Valentina sentit à peine ses joues rosir alors qu'un énorme sourire éclairait son visage. Elle retira sa main du bras de Montgomery, hésitante, puis choisit d'attraper doucement le bas de sa manche. Ce serait mentir que de prétendre qu'elle n'avait pas voulu prendre sa main, mais la pensée que le regard de son frère la couvait peut-être en ce moment même la dissuadait de faire quoi que soit qui eût put attirer ses foudres sur l'Irréel.
« Je suis contente que vous soyez venu ! » s'écria-t-elle avec une joie toute enfantine.
Une enfant, n'était-ce pas ce qu'elle était au fond ? Une enfant qui jouait les adultes parce que la vie l'avait forcée à grandir trop vite, une enfant qui demeurait encore bien trop dans le giron de son grand frère pour pouvoir faire pleinement ses propres choix. Mais ce soir - mais la rencontre avec Montgomery, devrions-nous dire - signait déjà le début d'une émancipation, sans qu'elle en soit encore totalement consciente.
« Venez, dit-elle en baissant la voix, il vaut mieux que mon frère ne vous voie pas. »
Elle regarda autour d'elle comme si elle pouvait accrocher le regard de Wethan au milieu de la foule, ce qui n'arriva évidemment pas, et entraîna Montgomery à sa suite. La piscine de l'hôtel, Valentina en était sûre, était encore déserte. Elle pensait y être bien à l'abri de la surprotection de son frère, même si d'aucun lui aurait dit que c'est au contraire au milieu d'une foule que l'on est le mieux caché. Mais on lui pardonnera, la pauvre étant encore toute pantelante d'avoir Montgomery juste là, à coté d'elle, sa main à portée de la sienne. |
| | | Invité | Sujet: Re: [Abandonné] Privatisons la conversation • Montgomery Di Annunzio. Dim 10 Nov - 22:53 | |
| Sûr de lui. Montgomery était sûr de lui. Maintenant il était sure de lui. Son esprit logique l'obligeait a être de sure de lui. Sure de lui sur plusieurs sujets. Voire sur a peu prés tout. On sait pas, peut être l'ireel avait développer le pouvoir d'avoir toujours raison. Peut être qu'il avait également, moins de défaut qu'un être humain normal. Il était sure qu'elle le voulait. Il ne savait pas comment (oh oui tu veux Montgomery, oh oui tu le veux, tellement tu le veux, oooh oui), mais elle le voulait. On sait pas dans quel circonstance qu'elle était le but, la vie, la soirée la semaine, 3h de l'heure , je vous le rappel, Montgomery était en tout cas sur, que Valentina le voulait. La manière dont elle le regarda avant de l'atteindre, comment elle pris sa main puis plongea son regard dans le sien... Plus de place pour le doute. Montgomery n'était pas stupide. Il n’était pas affublé d'un doute comme un humain aurait pu l’être. Non. Il savait. Il comprenait. Aucun doute n'était permis, Valentina n'est pas le genre de femmes qui fait ce genre de choses pour rien.
Bref, Il savait qu'elle le voulait (well... cette manière de dire est sale hein, mais je vous emmerde, JE SUIS PAS TOUT LE TEMPS EN TRAIN DE PENSER A DES CHOSES DEGUEULASSES , EXCUSEZ MOI, DEMANDEZ A MON CHAT QUI DORS AVEC MOI TROIS NUITS PAR SEMAINE !! C'EST PLATONIQUE AVEC LUI ! ) , et il savait aussi, qu'il la voulait. En un sens il ne savait pas si cela gâchait le plaisir ou pas, mais il avait ressenti un genre d'émotion extrêmement forte quand elle lui pris la main puis l’entraîna par la manche au dehors de toute cette foule. Absolument inconscient de tout danger, rapport au frère Fenrhnbach (ah, j'arrive pas a le prononcer ce nom de famille la) , il ne ressenti que joie et autre excitation (NON C'EST TOUJOURS PAS UN TRUC DEGUEULASSES OMG, MONTY NA PAS ENCORE D'ERECTION MERDE) (Pas encore) a l'idée de s'enfuir avec Valentina.
Il était sure de lui ! Sur d'elle ! Il reprit son souffle une fois a l’extérieur, au bord de la piscine au coté de la fille qu'il … convoitait , quelque part, on peut le dire ça. Il se calma et repris de plus amples réflexions. Ils étaient la tous les deux, lui , devait peut être songer a dire quelque chose. Les choses avaient un peu changés pour lui. Seuls quelques semaines suffisent a modifier son comportement. Il ne voulait plus agir, en homme détaché de toute émotion, et laisser un peu pus parler son « cœur ». Il était moins stoïque, moins froid, peut être moins charismatique. Les traits sévères de son visages, avait laissé place a une expression moins... crispé. Il était la devant elle, et essayait juste de paraître vrai, en laissant un peu de son émotion ressortir. Il s'en fichait maintenant, de ce qu'elle pouvait penser de lui. Assurément elle n'allait pas maintenant, changer d'avis a son sujet, bien que les deux jeunes gens, ne se connaissaient pas tellement. Il était sure de lui. Il pouvait donc laisser sa sincérité s'exprimer. Il étira ses grands bras vers le ciel, comme pour faire tomber le stress, et pris la parole.
« Eh bien, je suppose qu'il ne faut pas que l'on voit la reine de la soirée en compagnie d'un inconnu totale ? Je dis ça mais l'idée de m’échapper des invités en votre compagnie me convient totalement ! »
Il essayait peut être de gagner du temps. De gagner du temps pour réfléchir. Encore. Il était sur, mais quelque chose l’empêchait de faire tout ce qu'il aurait voulu faire. Son désir semblait peut être monter, si c'était cela qu'il ressentait, il n'en était pas sur, mais il ne voulait en rien précipitez la situation. Ce moment la il l’appréciait. Il commençait juste a comprendre en quoi c'était vraiment bien d'être en vie. Il avait eu l'impression d'avoir vraiment attendue, et vraiment mérité, cette échange en tête a tête, qu'ils allaient voir durant cette soirée. Cependant il se devait de continuer sur la sincérité, et peut être sur un certain jeu de politesse/galanterie , tant que la complicité n'était pas de la partie.
« A part ça vous êtes... Ravissante, ce soir... »
Bon. Il trouvait ça amplement ridicule en fait. Il essayait au moins. Ce genre de trucs, de phrases, de choses a dire, qu'il savait clichés, mais qu'il tenta quand même, juste pour voir quel effet cela pourrait produire. De toute façon, il était sûr de lui... |
| | | Valentina Fehrnbach Date d'inscription : 21/02/2013 Messages : 650 Age : 28 Fiche de présentation : Valentina Fehrnbach, ou la poupée pour qui les hommes se damneraient Sexe : Habitation : Provisoirement à Alrun, chez Eylin Berkam Sexualité : Hétéro au cœur brisé Métier : Aucun (anciennement maquerelle et trafiquante de drogues associée à son frère) Humeur : Anxieuse
| Sujet: Re: [Abandonné] Privatisons la conversation • Montgomery Di Annunzio. Dim 17 Nov - 19:40 | |
| Comprendre. Valentina ne demandait qu'à comprendre. Mais ce genre de choses, malheureusement, sont bien difficiles à comprendre pour l'intéressé, qui a alors besoin qu'une tierce personne le ou la guide vers ce qui pourra combler tous les "pourquoi" qui lui hantent l'esprit. Oui, en vérité, Valentina ne comprenait qu'une chose : Montgomery était différent. Mais après ? Après, il faudrait quelqu'un pour lui démontrer, lui expliquer objectivement qu'elle a toujours feint de savoir ce que c'était d'aimer, que son comportement de mante religieuse dissimulait son besoin d'être aimée, ce genre de subtilités. Mais en réalité, est-ce que la seule chose dont Valentina était sûre n'était pas assez pour lui faire comprendre tout le reste ? Ou l'avait-elle déjà compris, quelque part au fond d'elle, mais faisait mine de rien par peur de ce que ça pouvait impliquer ?
C'est donc une jeune femme même pas sûre d'être sûre d'elle, de ce point de vue - contrairement à celui qui l'accompagnait - qui émit un petit rire aux dires de Montgomery et crut utile d'ajouter :
« Il n'y a pas une seule personne dans cet hôtel sur laquelle mon frère n'a pas de renseignements. Qu'il m'aperçoive en compagnie du seul invité dont il ne sait absolument rien, et je n'ose imaginer ce qui pourrait se passer ... »
À cette idée, Valentina réprima un frisson. L'image de son grand frère se querellant et chassant d'ici le seul invité avec qui elle avait réellement envie de passer sa soirée d'anniversaire lui effleura l'esprit, et elle se rendit compte qu'elle n'était même pas absolument certaine de ce ferait Wethan s'il venait à savoir avec qui elle était. Mais si une chose était sûre, c'est qu'il ne fallait assurément pas chercher à le savoir.
Au moment même où Valentina s'interdisait d'y penser, car il eût été bête de gâcher sa bonne humeur alors que la fête qui battait son plein était en son honneur (bon, et en celui de Lisaly aussi), le compliment fusa et la fit rosir jusqu'aux oreilles. Autre fait étrange. Elle qui se croyait pourtant une créature rompue aux techniques de séduction, cette réaction inhabituelle la surprit. Lors de ses nombreuses soirées en charmante compagnie, les compliments qu'on lui faisait flattaient son ego plus qu'autre chose, et elle les accueillait avec un sourire de prédateur avant de retourner la politesse à son auteur. Un en mot, rien ne la déstabilisait, ce qui était le cas en ce moment même. C'était bête, c'était une phrase bateau, d'une simplicité à pleurer, mais pourtant, cela la toucha bien différemment de tous les autres compliments qu'on put bien lui faire. Le fait qu'elle n'ait encore strictement rien dit la frappa de plein fouet, et elle s'appliqua à chercher quoi répondre dans les tréfonds de son esprit embrumé. Curieusement, toute son éloquence et toute son assurance avaient disparu.
« Merci ... » dit-elle dans un souffle.
Ce fut tout ce qu'elle trouva à dire. Stupide. Elle se trouva tout bonnement stupide. Elle avait vécu ce genre de moments des dizaines de fois, avait toujours trouvé quelque chose à répondre, au mieux accompagnait ses dires de ce sourire félin qui plaisait tant aux hommes, mais là, c'était comme si tout ça n'avait jamais eu lieu et que c'était le premier compliment qu'on lui adressait. Valentina se demanda si son cœur allait lâcher sous l'assaut de panique que lui apportait cette curieuse situation. Puis elle ferma les yeux une seconde, respira un grand coup, et sembla retrouver un semblant d'assurance.
« Permettez-moi de vous retourner le compliment, fit-elle d'un ton enjoué. Le costume vous va à ravir. »
Et elle était même parvenue à lui sourire, si ce n'était pas beau tout ça. Quoique c'était peut-être pour tenter d'oublier qu'une petite partie d'elle était en train de crier "oui, le costume vous va à ravir ... et à un tel point que je crève d'envie de vous le retirer !". Oui mais non. Ça, c'était tout sauf ... approprié. D'autant plus que même de ce côté-là, Valentina se surprenait elle-même. Il lui semblait bien venir de réaliser qu'elle ... voyait ... Montgomery autrement que n'importe quel autre homme qu'elle aurait bien pu rencontrer au détour d'une soirée. Elle ne voulait pas le jeter dans son lit simplement pour profiter de l'instant charnel, elle voulait ... plus. Les mots lui manquaient pour décrire cela, mais elle ... sentait que ça serait différent. Elle voulait que ce soit différent.
Distraitement, Valentina ôta ses petites chaussures à talons puis s'assit lentement au bord de la piscine, une jambe sous elle et l'autre trempant négligemment dans l'eau tiède. Elle arrangea sa robe dans un froissement de tissu et adressa un petit sourire à Montgomery pour l'encourager à faire de même. Peut-être que continuer cette conversation installés un peu confortablement diminuerait la tension qui l'habitait, on n'en savait rien. Elle se perdit un instant dans la contemplation des rides qui froissaient la surface de l'eau, rendues encore plus hypnotisantes par les lumières à couleur changeantes qui, il fallait l'avouer, donnait un peu de magie à la pénombre de cette immense piscine. Puis, à l'instant où elle releva les yeux sur le visage de Montgomery, la question fusa, presque d'elle-même, avant qu'elle n'ait pu songer à pouvoir la retenir.
« Je peux vous poser une question ? »
Elle se sentit stupide, une nouvelle fois, dès que le silence accueillit la fin de sa phrase. Est-ce qu'être sincère apportait toujours la même sensation ? Si c'était le cas, elle n'était pas sûre de pouvoir s'y faire.
Quoiqu'il en soit, il était un peu tard pour reculer, alors autant aller au bout de ce qui lui avait traversé l'esprit même si pour cela, elle devait se sentir stupide jusqu'à la fin. |
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