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Nom : Durden Prénom(s) : Rodageit (et je vous pris de le prononcer 'Rodagueit', merci bien.) Age: 31 ans Statut civil : Scientifique. Métier : Médecin légiste Sexualité et statut: Célibataire et pas très compliquée. Lieu d'habitation : Un petit studio du Quartier Ouest. Description physique : Déjà toute petite, j'avais l'habitude de dépasser mes petits camarades de quelques centimètres, et c'est une habitude qui ne s'est pas perdue en grandissant ! Je suis plutôt fine également, malgré mes habitudes alimentaires peu recommandables. Pour ce qui est de la couleur de cheveux, et bien ... Je m'évertue à expliquer aux gens que je suis blonde vénitienne, mais eux, me rétorquent que ce sont des foutaises. Alors soit, je suis rousse. Ce qui va de paire avec mes petites taches de rousseur et mes yeux verts, ça tombe plutôt bien. J'aime beaucoup mes fesses, également. Bien fermes et rondes. (Et oui, j'ai des gros seins aussi.)

♣ Diagnostic : Hystérie ♣

Je suis assez joviale. On me le dit souvent. Et mon air quelque peu candide tranche avec mon franc-parler et mon esprit un peu biscornu. (J'y peux rien si j'aime parler ouvertement de cul.) J'ai un esprit et un humour assez cassant, c'est pourquoi il m'arrive de vexer beaucoup de gens sans le vouloir. Je suis également assez indépendante. Je me sens bien toute seule. Mais quand la solitude devient trop pesante, je peux toujours compter sur la présence de Tori, mon petit chat. N'est-il pas adorable avec tous ses poils ?!
Etant du monde scientifique, j'ai évidemment pris part aux expériences sur l'Illuvis. J'ai d'abord été consignée à participer au suivi médical de certains cobayes réels. Mais suite aux premiers (et uniques) décès, j'ai été convoquée avec d'autres collègues légistes afin de disséquer les cadavres des réels morts d'overdose. S'en est suivi une longue et complexe étude, sur laquelle nous travaillons encore aujourd'hui !
Il m'a évidemment déjà été donné de rencontrer des irréels. Ils sont ma foi forts sympathiques, et étant très ouverte, je ne vois aucun inconvénient à leur existence. Ils sont des gens comme les autres, après tout. J'ai énormément de sympathie pour eux.
Quand au gouvernement, je m'en fichais pas mal, avant. Mais depuis que je travaille sur le projet médico-légal concernant l'Illuvis, je suis tellement surveillée que cette indolance vis-à-vis de la politique m'est devenue impossible. Je suis constamment suivie par un espion quelconque et ça en devient pénible.


♣ Tori et moi ♣

J'ai connu une enfance assez banale, ma foi. Mes parents et leurs familles étaient également des scientifiques, c'est pour cela qu'il m'a semblé été logique de reprendre le flambeau.
Enfin logique ... Disons que ma mère, une femme au fort caractère, m'a éduqué de sorte à ce que je ne tombe pas dans ce carcan de la femme au foyer soumise et sans grandes ambitions. Une féministe, en quelque sorte. C'est donc elle qui m'a encouragé dans la voie scientifique et résorbé mon irrépressible envie de devenir pâtissière. La carrière d'une femme forte et moderne se résume pas à préparer la popote des autres, disait-elle.

Ce qui m'a lancé dans l'envie de devenir médecin légiste ? Et bien, la raison est simple : ayant raté de près la possibilité de devenir astro-physicienne (ma première vocation scientifique) je me suis donc tourné vers la médecine. Mais les patients vivants étant relativement pénibles à soigner, je me suis dit que je les préférais raides et froids.
Je vis seule dans le quartier Ouest de la capitale depuis près de 11 ans, dans le même petit studio. Tori et moi n'avons pas besoin de plus. Je passe une majeure partie de mon temps libre dans les différentes bibliothèques de la ville, (la lecture étant un de mes passe-temps favoris, avec le crochet) et à confectionner de beaux gâteaux, très riches et lourds en calories, qui constituent l'essentiel de mon alimentation. (Dois-je réellement vous signaler que je suis la seule à les manger ?)
Niveau sentimental, j'aime à collectionner les petites aventures sans grands lendemains. Mais l'enfant que je suis restée et les livres de contes dans ma bibliothèque me rappellent que le prince charmant existe quelque part là dehors. Donc j'attends de voir ...