Nom: Daniels Prénom(s): Travis Age: 31 ans Statut civil: Illuvien Métier: Avocat Sexualité: Homosexuel Statut: Marié Lieu de Résidence: Quartier Est Capacité d'Illuvien: Clairsentance aux humains.
Description physique:
Un grand bonhomme aux cheveux bruns et à la peau légèrement ambrée. Il cache ses yeux noisettes en coucher de soleil derrière une paire de lunettes qu'il aime assortir avec sa cravate. Lorsqu'il travaille, il remonte les manches de sa chemise jusqu'à ses coudes, découvrant alors des bras forts et une montre choisie avec goût. Ses mains calleuses ont quelque chose de réconfortant et l'on peut trouver, sur sa main gauche, un simple anneau en or blanc. On remarque surtout son sourire plein d’honnêteté qui va d’une oreille à une autre en laissant apparaître un peu de ses gencives. Bref, un Monsieur-Tout-Le-Monde au charme ravageur.
Le caractère
♣ TON CARACTERE ♣
J’ai toujours eu un faible pour les marginaux. Ceux qu’on oublie de remarquer, auxquels on n’a jamais donné de voix. Les yeux rivés au sol, honteux. Le regard, plein de prières, perdu dans le ciel. A vrai dire, je suis l’un d’eux. J’ai été diagnostiqué homosexuel… Hum… J’ai découvert mon homosexualité il y a de ça 10 ans, plus ou moins. Mes parents utilisaient le mot diagnostiquer et maladie pour me décrire et j’ai énormément de mal à me débarrasser de cette triste habitude. Ce n‘est qu’après avoir quitté mon village natal que j’ai compris que je n’étais pas taré. Enfin. Comme vous pouvez le deviner, ma famille n’était pas exactement ouverte d’esprit. J’ai eu tellement de chance de pouvoir m’échapper de ces fonciers défenseurs d’un égalitarisme au summum de l’extrême. Alors, j’essaye d’être différent, d’accepter et de comprendre d’autres points de vue, d’autres idées. Du moins, je fais ce que je peux. C’est surement pour ça que j’ai voulu devenir avocat. Ça, et l’envie de foutre le camp ! Ah, je m’en souviens comme si c’était hier : le jour où mes résultats de fin de tertiaire sont arrivés avec une offre de bourse pour une école de droit à Edernys. Pour la première fois de ma vie, il y avait une issue de secours. Et croyez-moi, je n’ai pas hésité une seule seconde. L’enfant malade et timide qui n’osait jamais affronter ses geôliers a fait ses valises en trois minutes, top chrono, et est sorti en claquant la porte, tout en hurlant les vérités qu’il avait toujours rêvées d’hurler à leur visage. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas quelqu’un de colérique. Loin de là. Mais depuis ce jour, je sais dire quand c’en est assez ! Et je suis libre. Libre de faire mes propres erreurs et d’embrasser les lèvres de ceux que je désire. Alors, oui, j’ai tendance à être un solitaire quelque peu obsédé par son travail. Mais c’est seulement parce que j’étais terrifié à l’idée de me retrouver entouré de gens qui m’enferment et se permettent de me faire la morale. Puis j’ai rencontré Marc. Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je l’aime. Un marginal lui aussi ! Il cultive mon ambition et m’aide à grandir, à voir plus loin. Rien ne l’arrête et, quand je suis avec lui, rien ne m’arrête. Dans ses bras, j’ai découvert comment profiter de la vie quand on est à sa place. Je me suis aussi découvert une passion pour la gourmandise et le water-polo. En même temps, avez-vous déjà vu un joueur de water-polo ? Difficile de ne pas être amateur, n’est-ce pas ? Ha ! Vraiment, la vie est belle et jamais je n’ai regretté mon départ. A Edernys, j’ai trouvé mon identité entre les Irréels, les éternels marginaux. Il est temps maintenant d’arracher leurs droits des mains du Gouvernement, bien trop monarchique à mon goût.
L'histoire
♣ TON HISTOIRE ♣
Je suis arrivé à Edernys quand j'avais 20 ans. J'avais été accepté dans une bonne école de droit avec une bourse conséquente. Bref, j'étais promis à un bel avenir. Et d'ailleurs toute ma scolarité s'est très bien passée. La vie étudiante me plaisait, je me faisais de bons amis et de temps en temps, je forçais un peu trop sur la bouteille. Comme tout le monde! Rien de très original jusque là. Puis j'ai rencontré Marc. Lui, c'était un étudiant au conservatoire situé exactement en face de mon université. Nous nous sommes rencontrés à une soirée karaoké. Une soirée karaoké, vous vous rendez compte! On ne peut faire plus kitsch! Enfin. J'y étais allé pour me moquer des filles trop saoules pour réaliser que, non, Like A Pure Girl de Maronna ne plaît à personne. Même pas après la huitième écoute de la soirée! Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je serais moi même bien trop saoul pour réprimer mon envie de hurler We Are The Winners de King dans un micro qui grésille. Ce n'était vraiment pas joli à voir! Durant tout le premier couplet, des Bouh et des Coupez le micro! fusèrent dans la salle aux couleurs acidulées. Voyant ma détresse, Marc, que je ne connaissais pas alors, monta sur la scène, attrapa l'autre micro et se mît à chanter avec moi. Ce qu'il était mauvais! Ha! Ce que j'ai ris. Ce qu'il était beau. On nous hua de plus belle. Hypnotisé, je ne m'en rendis même pas compte. Je ne voyais que l'homme qui était prêt à se couvrir de honte seulement pour avoir une raison de m'adresser la parole. A la fin de la chanson, après un puissant soupir de soulagement du public, Marc s'avança vers moi, me tendit la main et me dit, le sourire au lèvres: "Bonsoir! Marc.". Nous ne nous sommes pas quittés depuis.
Les années passèrent. Chaque jour, je remerciais le Dieu Du Karaoké pour sa bénédiction. Nous sommes tombés amoureux, nous avons emménagé ensemble, nous nous sommes mariés et tous les deux, nous avons accumulé les succès. J'ai vite rejoint un grand cabinet d'avocats, et lui se fit un nom dans le monde de la musique. Vraiment, nous étions heureux. Puis, un beau jour, vint la question fatidique: "Dit moi, tu voudrais des enfants?". Bien sur que je voulais des enfants. Un ou dix, peu m'importe. Je rêvais d'être père. Mais notre situation était on ne peut plus compliquée. Entre l'attitude des agences d'adoption et l'illégalité de la gestation pour autrui, nous désespérions de devenir un jour parents. Jusqu'à la découverte de l'Illuvis. Je ne connaissais pas les détails mais je savais que grâce à cette nouvelle substance miracle, il était possible de créer un être humain seulement avec son esprit. Il était possible de défier les lois de la nature et de mettre au monde notre enfant. Au prix de grands efforts, je fus sélectionné comme cobaye pour les premières expériences. Les scientifiques n'avaient pas connaissance de mes motivations. Cela dit, je ne pense pas que ça les intéressait vraiment.
Le jour J, ils m'accueillirent dans un bâtiment hautement gardé. L'édifice semblait entièrement dédié aux recherches sur l'Illuvis et aux tests sur les cobayes. J'étais mort de peur. Mais pour Marc et notre enfant, je fis de mon mieux pour conserver mon calme. On m'escorta jusqu'à la salle d'examen 26K-T8 et, après une seconde d'hésitation, je poussai la poignée de la porte. A l'intérieur, une dizaine de chercheurs m'attendaient. L'impatience et l'excitation se lisaient sur leurs visages. Leurs mains tremblaient. Après quelques formalités et l'explication du processus, je fus invité à m'allonger sur la table d'opération au milieu de la salle. Peu rassuré mais déterminé, je m'installai. L'infirmière prit mon bras et posa la perfusion. Je transpirai. Puis, elle fit couler le liquide dans le tube jusqu'au cathéter. Jusque dans mes veines. Je murmurai : "C'est pour toi, Marc...". L'espace d'un instant, je tombai dans un état de parfaite omniscience. Je voyais notre enfant, notre vie, le bonheur, les moments inoubliables, les anniversaires, les premiers amours... Et d'une pensée, je donnai vie à ma fille. Après, le trou noir.
Lorsque je me suis réveillé, deux jours plus tard, Marc était à mon chevet, les larmes aux yeux. Ses lèvres bougeaient mais je ne comprenais pas un mot. Toutefois, j'arrivai à dire d'une voix rouée : "Ma fille?". Le regard de Marc se noircit d'un seul coup. J'avais ma réponse: nous avions perdu l'enfant.
Cette histoire remonte à plus d'un an mais la douleur ne semble pas s'atténuer avec le temps. Aujourd'hui encore, j'ai la conviction que les scientifiques détiennent ma fille prisonnière. Mon irréelle. Je ne peux pas croire que cette expérience fut un échec. Depuis, j'ai l'impression d'être capable de voir le passé des gens que je rencontre d'un simple toucher. Une arme que je compte bien utiliser pour percer les secrets des recherches sur l'Illuvis. Ces chercheurs ont mon enfant et je la sauverais.
Et sinon?
Pseudo: Cleynor Age: 20 ans Personnage sur l'avatar: Tiger from Tiger&Bunny Comment as-tu connu le forum: Top-Site Une dernière chose à dire ? J’adore le design !
Lyall KoïlirDate d'inscription : 20/02/2013 Messages : 781 Age : 33 Fiche de présentation : Find Me Sexe :
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Sujet: Re: Travis Daniels - Avocat des Irréels Mar 29 Avr - 0:07
Bon bon eh bien rien à redire ! C'est une super fiche et aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaw ;_______; Ça commençait si bien !!! Je souhaite que du courage à Travis !!!!!
Je te valide donc, et j'ai l'aval de Cy !
Bienvenue parmi nous, et surtout, amuse toi bien !
Aemilia F. O'AodhanDate d'inscription : 20/02/2013 Messages : 1365 Age : 31 Fiche de présentation : Let's meet here will ya? Sexe :
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Sujet: Re: Travis Daniels - Avocat des Irréels Mar 29 Avr - 14:34
*En a les larmes aux yeux pour l'histoire de Travis ;___;* Mais mais mais NON!!!! ;___; (ce constat peut s'appliquer à 90 % des fiches des membres dans la catégorie: passé tragique XD)
En tout cas, c'est une très belle fiche!!! Bienvenue parmi nous et amuse toi bien o//
Invité
Sujet: Re: Travis Daniels - Avocat des Irréels Mar 29 Avr - 17:24