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Nom : Stain Prénom(s) : Caleb Age apparent: Environ 28 ans Age réel: 30 ans Statut civil: Irréel première génération Métier : Aucun Sexualité et statut: Inconnue pour l'instant Habitation : Dans un appartement modeste du Quartier Sud

Description physique : Caleb est un jeune homme assez bien portant, avec une tignasse bouclée toujours emmêlée. Des yeux verts d'eau, un bon mètre soixante-dix qui lui confère un aspect élancé, tout ceci le rend séduisant sans qu'il s'en rende compte. Sans doute est-ce dû à une idéalisation du modèle sur lequel il a été créé...

Le trait de caractère principal de Caleb, c'est la rébellion. Conçu sur le modèle d'un ami d'enfance de son créateur, il ne comprend tout simplement pas qui il est sensé être. Un fort désir d'indépendance le tenaille, le poussant à refuser toute forme d'autorité. Il est également très curieux, ne reculant devant rien pour obtenir réponse à ses question.
Au premier abord, il parait agressif et hautain, cependant ce n'est qu'un simple mécanisme de défense. Le monde lui fait peur, mais il ne l'avouera jamais. Il peut se montrer agréable avec qui gagnera sa confiance, se montrant ainsi fidèle en amitié. L'amour, il ne sait pas ce que c'est; ses sentiments ne sont qu'un vaste brouillard emmêlés par les souvenirs factices de son créateur.



Tout a commencé dans un laboratoire, froid, gris, impersonnel. Un scientifique, un Réel, des machines : ainsi est né Caleb. Comme tous les Irréels en fait, mais ça il ne le sait pas encore. Tout ce qu'il sait en venant au monde, c'est qu'il partage un lien très fort avec cet homme au regard nostalgique. Son ami d'enfance. Non. Son créateur. Comment ça il n'est pas Matt, son meilleur ami, le garçon bien portant avec qui il avait fait les quatre cent coups pendant leur adolescence? Il n'a pas eu d'adolescence? Mais il se souvient pourtant... Alors d'où viennent ces souvenirs? Caleb ne sait pas, ne comprend pas. Alors il se rebelle.
Il tente de s’échapper des laboratoires, plusieurs fois. Sans succès. Les scientifiques ne savent pas quoi faire, les autres se sont pourtant montrés dociles... Les autres? Il y en a d'autres comme lui? Mais sont-ils? Devant ses interrogations répétées, un mur de silence.
On organise des tête à tête avec son ami. Son créateur. Caleb cherche à comprendre, tente de percer la vérité. Alors Arthur Welsh lui avoue la vérité : il n'est qu'une copie de son ami d'enfance. Matt est mort il y a deux ans, dans un incendie. Quand ce programme "Illuvis" a été lancé, il a vu l'occasion parfaite de se changer les idées. Aider la science, voilà qui devrait l'aider. Hélas, le produit est allé chercher dans les profondeurs de son esprit, faisant revivre les fantômes du passé. Arthur pleure en racontant son histoire; la copie est parfaite. Caleb lui ressemble comme deux gouttes d'eau.
Après cet échange, Caleb refuse de rencontrer son créateur à nouveau. Son choix est respecté, les "Irréels" - c'est ainsi qu'on les appelle - sont encore trop mystérieux pour qu'on se risque à les contrarier. Après des batteries de tests en tous genres, et ce qui lui semble une éternité, il est libéré. Ou lâché dans une prison plus vaste, plus terrifiante : le monde réel. Sous contrôle bien sûr, ses capteurs le pistent à la trace. Désireux de couper tout contact avec cette "ancienne" vie, il se choisit un appartement modeste dans le Quartier Sud. Il reçoit une rente des laboratoires, mais se refuse à se laisser aller. Là, il découvre cruellement sa différence avec les autres : les gens normaux mangent, boivent, respirent. Pas lui.
Alors Caleb va continuer à faire ce qu'il sait le mieux : se rebeller.