Balthazar Adamo

"Marche ou crève..."

Par quoi pourrait-on commencer ? Il y a à la fois peu et beaucoup à dire sur Balthazar, tellement il peut être difficile à cerner pour certaines personnes. La plupart en fait. Il n'a pas autant de force qu'un Irréel, et pourtant ceux qui le connaissent un peu le fuient généralement...
Commençons par ce qu'on voit en premier chez lui : Il n'est pas sociable du tout. Il n'engage jamais la conversation à moins qu'il n'y soit obligé ou qu'il ait envie de "jouer" avec une cible. Pourtant il ne manque pas de vocabulaire et sait utiliser les mots aussi bien que des couteaux... Aussi tranchants et aussi glacials qu'eux.
Si vous arrivez à se faire un ami de lui -bonne chance- vous pouvez cependant être sûr de sa fidélité, il ne vous laissera pas tomber. Si vous avez besoin d'aide, il viendra tout de suite, sans problème, où que vous soyez. Et il sera bien plus sympathique qu'avec les autres...

S'il y a bien une chose que Balthazar aime, c'est torturer et mentalement et physiquement. Il est habité par une folie étrange, à la fois meurtrière et joueuse, pas tout à fait psychopathe... Quoique. Lorsqu'on lui commande d'aller tuer quelqu'un -il ne faut pas oublier qu'il est tueur à gages- il attrapera sa cible, la coinçant dans une ruelle, et fera longtemps durer le plaisir de sentir sa peur...
Faire souffrir donc, user de mille et unes astuces pour voir le sang et les larmes couler, le liquide écarlate étant quelque chose qui déclenche encore plus la folie. Dès qu'il perle sur une coupure, il se sent encore plus envieux de faire du mal, le plus possible, sans tuer la cible. Ce ne serait pas drôle si elle mourrait trop vite, il resterait qu'un cadavre.
Et pas de distinctions entre les gens, qu'ils soient Réels, Iréels, Illuviens, ça il s'en fiche. Si on lui commande de tuer ou si la personne le cherche, il s'en débarrassera rapidement et ne cherchera pas à comprendre.

Il en va de même pour le commanditaire du meurtre : ça peut aussi bien être un voisin qui se plaint de l'autre, trop bruyant, qu'un militaire voulant se débarrasser de son supérieur... C'est plus difficile dans le second cas évidemment, mais tant qu'on y met l'argent il le fait.
Si un jour il se faisait attraper -on vous dit à nouveau bonne chance- il ne dirait rien. De toute façon, les preuves contre lui sont quasi-inexistante, et même s'ils étaient sûrs de ses faits il s'en ficherait. Il se contenterait de discuter avec ses gardiens, leur lancer des piques, les énerver... Jusqu'à ce qu'ils ouvrent la porte pour aller lui donner une leçon et qu'il en profite pour sortir en les assommant au passage.

Quant aux Iréels, pour tout dire il s'en fiche un peu. Ils ne lui inspirent pas confiance, car il sait très bien que la plupart sont plus forts que lui, mais se dit qu'ils ne sont que des pantins. Si on lui commande d'aller en tuer un, pour voir, et bien il le fera sans se soucier de ça. Ce ne sont que des cibles, voire peut-être de futur possible client. Pourquoi pas après tout ?
Le Gouvernement, pour Balthazar, ce n'est rien d'autre que ceux qui font les lois. Il ne cherche pas à savoir lesquelles exactement, puisqu'il vit comme bon lui semble et transgresse pas mal d'interdiction. A partir du moment où on a tué, on est dans l'illégalité. Donc autant aller jusqu'au bout et ne rien respecter.

Il possède une arme peu commune, un katana. Très simple, poignée noire et lame brillante et bien coupante. Il sait très bien le manier et le préfère de loin aux armes à feu qu'il trouve trop bruyantes et trop rapide pour tuer. Tandis qu'un katana, on peut couper, on peut menacer... Bon, bien sûr, comme c'est peu pratique, il le garde chez lui la plupart du temps et opte généralement pour deux dagues lors de ses missions. Une dans la manche prête à servir et l'autre dans la botte, au cas où. Vous savez, ça fait très mal, deux lames à la fois plantées dans le corps. Vous voulez tester ?

Oh, il ne faut pas s'attendre à une histoire horrible avec les parents qui meurent, la sœur qui est violée, le massacre de la famille... Non non, rien de ça, rien de très intéressant. Il a bien sûr des parents, comme tout le monde, et ils sont tout à fait normaux. Plus normaux que leur fils en tout cas. Ils se contentent de vivre leur vie sans rien demander à personne, n'aimant pas trop les dettes.
Ils eurent Balthazar cinq ans après leur rencontre. Un garçon normal, jusqu'à ses seize ans environ. Il jouait avec ses amis, comme n'importe quel enfant, et rien ne le différenciait des autres jusqu'au jour où on tenta de le racketter, en pleine rue, tandis qu'il jouait au loup avec ses voisins.
Un homme étrange est arrivé derrière lui tandis qu'il comptait, laissant le temps aux autres de s'éparpiller dans les ruelles alentours, et l'a attrapé en lui plaquant la main sur la bouche pour qu'il ne puisse pas appeler à l'aide. Il lui a demandé son argent, mais Balthazar n'étant pas du genre à se laisser faire a attrapé le couteau de cuisine qu'il avait chipé à ses parent. Il a juste voulu se défendre en donnant un coup à l'aveuglette, mais il a touché le foie du type. Il est mort. Aux pieds de Balthazar. Ses amis ne le voyant pas revenir sont revenus vers lui, et l'ont trouvé un couteau sanglant en main, regardant le cadavre et plus particulièrement le sang qui formait une flaque de plus en plus grande.

C'est là qu'il a commencé à changer. Alors qu'il avait toujours été sympathique, aimant la nature, les animaux, n'hésitant pas à escalader une façade d'immeuble pour aller chercher un chat coincé là-haut, il devenait de plus en plus distant avec ses amis. Au départ, il se contentait de venir moins souvent avec eux, restant cloîtré dans sa chambre, chez lui, mais il finit par ne plus du tout les voir et ils l'oublièrent vite. S'il ne voulait plus venir, tant pis. Dommage c'était un bon capitaine.
Il n'avait rien dit à ses parents et avait caché le couteau sous son matelas. Par bonheur, on ne vint jamais le chercher, peut-être car ce type était justement sur la liste des gens à attraper, et qu'on n'avait pas jugé utile de faire une enquête. Balthazar ne sortait plus de chez lui, et c'était limite s'il laissait ses parents lui parler à travers la porte. Il ne voulait plus exister, ne plus voir personne, ne plus être lui.
Jusqu'au jour où il sortit enfin. Il avait changé. Il était vide de sensation, de sentiments. Il ne restait qu'une volonté : vivre. Repartir de zéro. Il s'enfuit de chez lui alors que ses parents étaient absents, il avait dix-sept ans. Plus qu'une simple fugue, car il ne les revit jamais. Ils eurent beau alerter les autorités, on ne le retrouva pas. Il avait reprit son couteau, en avait acheté un autre ainsi qu'un katana, et était devenu un assassin.

Au début, il ne fit pas d'autres meurtres. Il voulait d'abord des contacts, des lieux de replis au cas où la police arriverait. Il voulait se faire une place dans le milieu, bien que cela ne soit pas facile. Finalement, à force de fureter partout, il fut contacté par un homme six mois après sa fugue. Par chance on ne l'avait pas retrouvé depuis. Il fallait dire qu'il avait bien changé : il avait encore grandit, son visage s'était fait plus fin, et il s'était mit à porter des lentilles pour avoir les yeux rouges.
Il se rendit donc au lieu de rendez-vous, et il se retrouva encerclé par cinq hommes. Il ne pouvait pas faire grand-chose et ne se défendit donc pas, mais au final ils voulaient surtout le tester. Voir s'il voulait vraiment faire partie de la pègre de la ville. Ils lui commandèrent d'aller voler un bijoux, ce qu'il fit sans hésiter. Une heure après, il était de retour. Ils l'envoyèrent tuer. Il le fit.
Les hommes le mirent en contact avec d'autres gens, et un instant Balthazar se demanda s'il avait fait le bon choix. Ces hommes là ne pensait qu'à l'argent, et lui ça ne l’intéressait pas plus que ça. Pourtant, il chassa vite ces pensés car il était considéré comme le "petit nouveau". Le chouchou quasiment. Ça l'énervait un peu, mais au final tout le monde faisait gaffe à lui. Ou plutôt, on vérifiait qu'il ne racontait rien aux autorités.
Il grimpa très vite et devint un assassin à part entière. Il avait toujours ses contacts, mais ne fréquentait plus trop les autres hommes. A vingt ans à peine, il se débrouillait déjà très bien. Bien sûr il n'était pas le plus doué, de loin, car ses excès de colère l'empêchait de rester toujours discret. Ça ne le gênait pas. Ainsi, il était parmi les bons, mais il n'était pas connu dans le milieu de l'assassinat. On ne connaissait pas son visage, il n'était pas placardé partout en ville. Il était anonyme.

La routine se mit en place : on lui offrait un boulot pour une bonne somme d'argent, il allait tuer la cible, peu importait qui elle était. L'argent lui servait à s'occuper de ses armes, à se nourrir, à payer le loyer du logement étroit dans lequel il vivait. Et il vit ainsi depuis ses vingt-et-un ans.

Pseudo : Casa', Argy, Balthou, Balthie... Baltique. Sisi, Balthique o/
Age : 15 ans
Personnage sur l'avatar : Shiki de Togainu no chi
Comment as-tu connu le forum : Via Forumactif (hé oui x))
Une dernière chose à dire ? J'adore le concept et le design, oui surtout le design *^*