Fantasque, théâtral, narcissique... Hélios est un théâtre permanent. Pour attirer des clients et pour son propre plaisir, Hélios surjoue ses enquêtes : effets d'intonation, mouvements rythmés, il gère plutôt bien les bases de la comédie. La plupart des gens le considère donc comme superficiel... Seulement voilà, il reste un détective très efficace, avec plus de 95% d'affaires résolues.
Derrière le rire se cache donc un esprit en pleine ébullition. Observateur, perspicace, intelligent, Hélios n'est pas vraiment quelqu'un qu'on peut tromper sur les faits. Il note toutes ses observations sur des carnets, indéchiffrables de la part des non-initiés.
Néanmoins, le détective reste un grand gamin. Il adore se moquer de ses collègues du Gouvernement, voire même de ses clients. Il essaie toujours de combler cet ennui, celui qui le poursuit depuis son enfance. Boucher ce vide qui, en manque d'enquêtes, ne cesse de s'étendre.
Ce masque, Hélios le porte tout le temps. Personne arrive à deviner ce qu'il pense. Pourrait-il un jour être sincère ? C'est un éternel mystère.

En ce qui concerne les Irréels, Hélios les aime bien. Il n'en connaît aucun en particulier, mais ils alimentent les débats et peuvent être à l'origine d'affaires. Dès qu'il en croise un -généralement ils sont reconnaissables-, il leur adresse un grand sourire et mime une petite révérence.

 A voir le personnage s’esclaffant dans les rues, chantonnant à tout va, il est difficile d'imaginer son enfance solitaire. Il y a bien une grande sœur, mais celle-ci se préoccupait plus de ses études que de son entourage. Briller au yeux de ses parents, c'était tout ce qui comptait pour l'ainée. Quand à Hélios, il ne voyait pas vraiment l'intérêt d'étudier. Est-ce que toutes ses formules lui serviront plus tard ? Il en doutait sérieusement. En classe, il s'amusait donc à noter les tics et manies de ses camarades, à faire des croquis. Monsieur Anatole voulait à la suite du secondaire, choisir la voie professionnelle. Encore mineur, il fut cependant contraint de choisir les tertiaires. Ses parents voulaient faire de lui quelqu'un d'aussi brillant que sa sœur, à l'époque avocate. Les capacités pour poursuivre, il les avait, mais la volonté manquait.

 Cependant, en prenant le cursus Sciences naturelles, il tomba sur un cas très intéressant à observer. Un homme grand, taillé comme une armoire à glace, lui enseignait les sciences avec un sérieux tout à fait admirable. D'autant plus admirable que dès que le cours était fini, il se mettait à plaisanter avec les élèves, et sa voix grave résonnait dans tous les couloirs du bâtiment scolaire.
A treize ans, Hélios s'approcha de lui, apeuré mais curieux :
« -Comment se fait-il qu'on vous respecte en cours, sachant que vous aimez plaisanter plus que tout ? 
-Du moment que t'as des connaissances gamins, des valeurs, ou un physique à couper le souffle, les gens te respecteront gamin, peu importe ton caractère ! »
Bon le physique, c'était mort, des valeurs, c'est chiant, alors optons pour les connaissances ! A partir de ce jour, il ne considéra plus les études comme une perte de temps, mais un gain de respect. Son travail l’amena à être troisième de la classe à la fin de l'année, puis deuxième pour les autres restantes. Ses parents, dorénavant contents de leur fils, lui payèrent ses quaternaires. Il finit ses études par le deuxième diplôme, considérant que « docteur », ça craignait un peu.

 Peu de temps après la fin de ses études, le Gouvernement fut intéressé par ses résultats scolaires. Il voulait l'embaucher comme scientifique à leur botte. C'était le seul travail qu'on lui proposait, et Hélios était paresseux en ce qui concerne son avenir, donc il accepta de venir à l'entretien. Plus amusé par le potentiel recruteur que par le job, il s'imagina la vie de l'homme en face de lui. Vêtements, gestes nerveux, rides d'expression, état de ses mains... C'est fou comme en quarante cinq minutes, l'étranger devient si proche pour lui. Il finit par lui faire partager ses suppositions : ancien militaire (marque d'une médaille sous sa veste), il ne supportait plus la pression du métier (rides du lion très marquées, ongles rongés) et décida de travailler en ressources humaines pour être visiblement plus serein (rides frontales naissantes). On le mit à la porte. Scandalisé, outré, le recruteur l'avait fait sortir de manière très informelle.
Il dut en parler à un supérieur, en se plaignant car deux jours plus tard, on lui proposa un travail d'agent de terrain au service du gouvernement.

Pseudo : L_Epouvantail, Teash, je suis SPF : Sans Pseudo Fixe ^^
Age : 19 ans, déjà !
Personnage sur l'avatar : Claire Stanfield, de Baccano !
Comment as-tu connu le forum : J'ai navigué au gré des partenariats, donc je n'ai pas de nom précis à donner.
Une dernière chose à dire ? Très beau concept ! Un univers développé, des membres sympathiques et actifs, c'est un très beau forum:) Oui, je me répète, et alors ?