______ Nom : Beaumont Prénoms : Léandre, Hamlet Age apparent : 47 ans Age réel : 30 ans Statut civil : Irréel Métier : Agent du Gouvernement, dans le Service des Renseignements Sexualité et statut: Hétérosexuel, célibataire. Et amoureux d’une femme déjà casée. La vie est mal faite. Lieu d'habitation : Dans un appartement spacieux au Centre
| Description physique : Avec ton mètre quatre-vingt-sept et ta large carrure, tu es un homme plutôt imposant, Léandre. Ton visage anguleux et ton air sérieux peuvent te donner un côté intimidant mais il suffit que tu arbores un sourire pour que tu paraisses agréable. Et puis, il faut avouer que tu es plutôt charismatique, Léandre. Tu as de beaux yeux couleur acajou et tes mèches blond cendré sont toujours impeccablement coiffées. Ton visage porte quelques rides, signes de ton âge irréel, mais elles ne font que renforcer ton charme (et qui plus est, tu n’en auras jamais une de plus, petit chanceux). Ton travail t’oblige à porter des costumes mais cela ne te gêne pas le moins du monde. Tu aimes les vêtements élégants et même lorsque tu ne travailles pas, tu es bien vêtu. |
How you act in this world
Tu es quelqu’un de sérieux, Léandre, que ce soit dans ton travail ou dans ta vie personnelle. Contrairement à beaucoup d’Irréels, tu es devenu indépendant très vite et de ton plein gré. Les travaux ménagers ne t’embêtent pas le moins du monde et tu as très vite appris à gérer tes finances et les courriers administratifs. Cela est en grande partie du à ta grande capacité d’adaptation : adopter un nouveau mode de vie ne te fait pas peur et tu trouves rapidement tes marques dans un nouveau milieu. Il faut préciser que ton caractère t’aide grandement à t’intégrer. Tu es très sociable, Léandre. Avenant, agréable, volontiers bavard, tu vas très facilement vers les autres et tu n’as aucun problème à tisser des liens, bien au contraire. Tu aimes la compagnie et rien ne te fait plus plaisir que d’être entouré. Malheureusement, ton statut d’Irréel infiltré t’empêche d’avoir autant de relations sincères que tu ne le voudrais mais c’est un mal pour un bien.
Tu es très attentif au monde qui t’entoure et tu en remarques les moindres détails. Surtout chez les personnes autour de toi. Tu as une remarquable capacité d’analyse du genre humain, Léandre. Tu n’as aucun mal à comprendre la nature des sentiments qui animent une personne. Tu remarques quand quelqu’un est mal à l’aise, triste, fatigué, en colère, angoissé, amoureux. Tu vois les signes imperceptibles que les autres ne remarquent pas, un tressautement de cils, une ride au coin de la bouche, un tic de la main, un souffle un peu plus rapide, une mèche de cheveux rabattue derrière l’oreille. Tu arrives à lire en chacun comme dans un livre ouvert. As-tu une empathie supérieure à la normale ? Ou as-tu simplement été créé avec une perception des sentiments d’une finesse incroyable ? Nul ne le sait. Le fait est que tu es ainsi.
Cette caractéristique présente de nombreux avantages, tu dois bien le reconnaître. Avantages bien utiles pour ta situation, d’ailleurs. Il est très difficile – voire impossible – de te mentir ou de te cacher quelque chose : tu le remarques sans aucun problème. En revanche, tu sais si bien discerner les sentiments humains que tu es aussi capable de les imiter à la perfection. Tu es par conséquent un menteur redoutable et tu peux faire croire ce que tu veux à n’importe qui. Manipulateur, dîtes-vous ? Peut-être bien, mais tu es un Irréel infiltré, Léandre. Tu ne vas pas te priver de ta facilité à manipuler les gens, n’est-ce pas ? Tu n’es pas un homme mauvais mais tu as une mission à accomplir et tu ne fais de cadeaux à personnes. Tu n’as pas le luxe de pouvoir être honnête avec tout le monde – même si tu aimerais. Tu vis une situation dangereuse et tu le sais. Heureusement pour toi, tu as un sang-froid à toute épreuve et tu sais rester calme quoiqu’il arrive. Intelligent et débrouillard, tu es suffisamment malin pour trouver rapidement des solutions en cas de pépins. Et cela vaut mieux pour toi, Léandre. Tu n’aurais jamais pu vivre ta vie d’infiltré si tu étais trop émotif et si tu flanchais au moindre danger.
Mais tu n’es pas un homme infaillible. Comme tout le monde, tu as des faiblesses. L’une d’entre elles réside en les personnes que tu aimes. Lorsque tu t’attaches à quelqu’un, c’est pour la vie et tu n’es pas du genre à n’aimer qu’un peu. Heureusement, les gens qui comptent véritablement pour toi se comptent sur les doigts d’une main et tu préserves ton entourage autant que tu te préserves toi-même.
Peut-être est-ce du à ta nature d’Irréel mais tu es également dote de sens très affutés. Ceux-ci te rendent très sensible aux bruits désagréables et aux odeurs trop lourdes, qui ont tendance à t’être vite insupportables. En revanche, tu apprécies volontiers certains arts comme la musique classique.
Marion Loison était une jeune femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Lorsque l’Illuvis fut découvert, elle travaillait depuis deux ans aux laboratoires, en tant qu’assistante d’une équipe de recherche. Les premières naissances d’Irréels suscitèrent chez le corps scientifique bon nombre de réactions : effroi, peur, dégoût, curiosité. Pour Marion, ce fut l’émerveillement qui l’emporta sur tout autre sentiment. Pour la jeune femme, cette drogue représentait un nouveau moyen de donner la vie. Différent de la maternité, mais tout aussi beau.
Très vite, l’idée de créer une vie germa dans son esprit. Elle voyait tous les jours des Irréels venir au monde et elle ne put plus s’empêcher de s’imaginer à la place de ces volontaires qui venaient expérimenter la drogue de la Vie. Elle faillit s’inscrire pour faire partie de ces chanceux mais quelque chose l’en empêchait. Quelque chose d’important. Ici, les Irréels étaient considérés par les chercheurs comme des produits d’expérience. Ils étaient enregistrés dans un fichier, avec un numéro de Création, répertoriés comme des objets. Et une fois dehors, quel destin les attendait ? Aucun. Elle le savait bien. Les Irréels n’avaient encore aucun droit et Marion avait déjà entendu bon nombre de discours peu conciliants envers ces nouveaux êtres vivants. Avait-elle envie de cela ? De donner la vie à un être qui n’aurait aucune liberté, qui ne serait considéré que comme une créature étrange sortie de l’imagination tordue d’un Réel ? Non. Elle ne voulait pas de cette vie-ci pour son Irréel.
Elle ne voulait pas de cette vie-ci pour toi.
Pour toi, elle a pris de nombreux risques. Voler de l’Illuvis, aussi minime en soit la quantité, aurait pu lui faire perdre son travail. Et s’injecter la drogue elle-même aurait pu la tuer. Tu le sais, elle le savait. Elle a pris ces risques en connaissance de cause, pour pouvoir te donner la vie. Une vie que tu aurais la possibilité de vivre pleinement.
Ce fut dans la douce chaleur de son appartement que tu ouvris les yeux pour la première fois, Léandre. La première chose que tu vis fut cette jeune femme aux longs cheveux auburn, accroupie à côté de toi, qui passait sa main dans tes cheveux. Un sourire émerveillé illuminait son doux visage, comme si elle avait en face d’elle la plus belle Création que le monde ait pu engendrer. A l’instar d’une mère, Marion se montrait douce et attentionnée avec toi. Elle prit soin de t’apprendre tout ce qui pouvait te servir pour ta vie future et ce qui te permettrait de te fondre dans la population Réelle. A ses côtés, tu appris à tenir un appartement, à préparer à manger, à remplir des papiers mais aussi à apprécier les choses simples que la vie peut apporter, à regarder les nuages dans un ciel bleu, à jouer du piano . Ta Créatrice espérait avec tant de ferveur que tu puisses mener une vie libre qu’elle n’hésitait à t’enseigner aucune des choses qu’elle considérait comme utiles. C’est ainsi qu’elle t’expliqua les sentiments, l’amour, le désir. Des notions qui t’étaient inconnues mais que ta capacité d’empathie déjà très développée te permettait de comprendre. Puis, à force de côtoyer Marion, de découvrir le monde à ses côtés, de suivre ses pas, tu as commencé toi-même à ressentir les prémices de toutes ces choses qui t’étaient étrangères. Tu l’as su à l’instant même où son sourire t’as paru plus étincelant, où tu t’es senti hypnotisé par son regard, enivré par son parfum. Tu distingues parfaitement bien les sentiments des autres mais tu distingues également facilement les tiens et ce jour-ci, tu as bien compris que tu avais franchi la limite. Tu le savais parfaitement, comme tu savais parfaitement que ce sentiment ne serait jamais partagé. Tu avais déjà vu l’Amour dans le regard de Marion mais ce n’était pas quand elle te regardait. Elle était en couple depuis de nombreuses années et tu ne faisais pas le point face à cela. Surtout qu’un détail de taille te faisait perdre face à l’élu de son cœur : c’était
une élue.
Après presque deux mois de vie chez ta Créatrice, tu pris la décision de ne plus vivre avec elle. Tu n’avais eu aucun mal à apprendre tout ce que Marion t’avais enseigné et ton caractère indépendant te donna vite envie de vivre par tes propres moyens. C’était tout ce que ta Créatrice avait voulu pour toi et pourtant, tu sentais bien que ta décision ne la mettait pas en joie. Tu le voyais dans son regard, quand elle t’observait cuisiner seul, partir faire des courses seul, jouer du piano seul. Tu percevais dans ses yeux la douleur des regrets. Elle t’a voulu ainsi, Léandre, mais elle avait réalisé que la manière dont elle t’avait créé lui faisait mal. Tu as grandi si vite. Elle aurait aimé pouvoir te garder près d’elle, profiter d’un attachement qu’elle n’avait peut-être pas soupçonné si intense. A la place de l’homme adulte et indépendant que tu es, peut-être aurait-elle préféré créer une Créature frêle et fragile qu’elle aurait pu couver. Elle était prise au piège de ce qu’elle avait voulu pour toi, prisonnière d’un égoïsme qui pousse à vouloir garder l’être auquel on a donné la vie. Mais tu ne la blâmais pas, Léandre. Après tout, ce genre de sentiment n’est-il pas typiquement humain ? Elle t’a donné la vie et voilà que tu lui filais déjà entre les doigts.
Du piano, tu en joues beaucoup mieux qu’elle.
Marion t’a finalement acheté un petit appartement à l’Ouest. Grâce à l’argent que te donnait mensuellement ta Créatrice, tu as enfin pu commencer ta propre vie. Un détail manquait cependant à ta totale satisfaction : trouver un travail. Tu avais déménagé, certes, mais tu vivais toujours aux crochets de Marion. Parallèlement, tu commenças à réfléchir à ta condition d’Irréel. Jusqu’alors, tu n’avais côtoyé que des Réels, des amis de Marion et Lucile mais depuis que tu vivais seul, tu avais suivi les actualités concernant l’Illuvis, vu le nombre d’Irréels illégaux augmenter. Tu as même pu en voir quelques-uns, dans la rue, dans des conditions bien moins enviables que la tienne. Étrangement, tu n’avais jamais beaucoup pensé aux
tiens auparavant. Contrairement à la plupart de tes confrères, Marion avait fait en sorte que tu puisses mener ta vie comme tu le désirais et tu n’avais jamais ressentis ce besoin d’appartenir à la communauté des Irréels. Mais maintenant que tu vivais seul et que ta bulle avec Marion était rompue, tu commençais à ressentir au fond de ton être un lien avec ceux nés de l’Illuvis. Plus le temps passait, plus l’idée de pouvoir aider les tiens se faisait présente. Tu t’es mis à t’intéresser de très près à la politique d’Edernys, dont Marion t’avait déjà enseigné des notions. Le moins que l’on pouvait dire était que le Conseil ne semblait pas très enthousiaste à votre sujet, bien que leur position restait floue. Une idée complètement folle germa alors dans ton esprit. Pour œuvrer de la meilleure manière possible pour protéger les Irréels, pour être au courant de toutes les démarches du Gouvernement, même les plus secrètes, il n’y avait qu’une seule solution : prendre le problème à la racine. Il fallait que tu entres au cœur même de la fosse aux lions, au plus près de tes ennemis.
Marion eut la peur de sa vie lorsque tu lui parlas de ton projet. Il y avait de quoi : tu es un Irréel illégal, créé par une scientifique et tous ces critères te rendent aux yeux du Conseil plus misérable encore que les autres Irréels. Ce fut Lucile qui trouva ton idée brillante. Après de longues discussions, au cours desquelles Marion prit finalement votre parti, vous décidâtes alors de monter un plan. Pour travailler au Gouvernement, il te fallait une chose que tu ne possédais nullement : un passé. Lucile travaillait souvent avec un agent de classe A dans les renseignements et l’homme te créa secrètement un fichier dans la base de données du Gouvernement - non sans avoir été grassement payé par les deux jeunes femmes. Tu avais désormais un nom officiel, une date de naissance, des parents décédés, un passé scolaire, tout pour te faire passer pour un Réel des plus normaux. Pour tes précédents emplois, Lucile t’avait été d’une aide des plus précieuses. La jeune femme dirigeait un centre social pour les personnes handicapées et elle avait trafiqué ses fichiers pour t’inventer 20 années de bons et loyaux services. Ton faux passé créé, tu as postulé pour travailler au service des renseignements, service qui te semblait le plus pertinent à infiltrer. Ton profil fictif intéressa les recruteurs, qui te convièrent à un entretien. Avec ton éloquence, tes connaissances et ta facilité à manipuler, tu n’eus aucun mal à te faire passer pour le candidat idéal. Les recruteurs rencontrèrent également Lucile, qui confirma qu’elle t’avait toujours connu comme un employé modèle. Evidemment, tu fus embauché.
Cela fait maintenant un an et demi que tu travailles aux renseignements. Tu t’es parfaitement intégré au Gouvernement, on t’a vite donné des tâches à responsabilités et ton travail est reconnu par tes collègues et supérieurs. Pour plus de commodité, tu as emménagé au Centre, au plus près du Conseil. Les dernières mesures prises contre les Irréels t’ont rendu malade mais tu tais ton avis sur la question au boulot. Inutile de gâcher une infiltration que tu as mis tant de soins à préparer. Car si le Conseil se sent puissant, c’est bien toi qui es en position de force, Léandre. Tu continueras à te faire discret et à être l’agent modèle jusqu’à t’approcher aux plus près d’eux.
Et quand tu auras toutes les cartes en main, on verra bien qui l’emportera.
Pseudo : You can call me Lady MacKnight, huhuhu
Age : La majorité sexuelle bien dépassée. C’est l’essentiel.
Personnage sur l'avatar : Hannibal Lecter (aka Mads Mikkelsen) de la série
Hannibal de la NBC
Comment as-tu connu le forum : J’ai déjà une jeune pucelle hypersensible, un rouquin trop gentil et une lesbienne surexcitée ici. Me manquait un vieux au Gouvernement pour compléter ma palette de couleurs.
Une dernière chose à dire ? Wild cannibal appeared !
Et mon 5eme RP avec Swany est quasi fini, je préviendrai quand il le sera !