Dix heures du matin, c'est l'heure que mon réveil affichait, je me suis doucement redressée afin de ne pas réveiller mon frère qui dormait à côté de moi, ce dernier avait élu domicile chez moi pour la simple et bonne raison que nous étions allés en boite de nuit et je ne voulais pas le laisser rentrer étant donné qu'il avait énormément bu. Je me suis alors levée sans aucuns bruits e, direction de ma kitchenette pour préparer le café, mais je ne suis pas restée seule très longtemps, Lucas se leva un quart d'heure après moi, il resta dans l'encadrement de la porte se frottant les yeux, me regardant par la suite, je lui ai sourit avant de prendre une deuxième tasse dans le placard et de servir nos deux tasses, d'ailleurs j'ai malencontreusement renversé quelques gouttes, car Lucas venait de m'embrasser sur la tempe et cela m'a légèrement surprise.
Nous nous sommes par la suite installés au mini-bar chacun muni de sa tasse, comme quatre-vingt dix pour cent des gens le temps d'émergé est d'environ  un quart d'heure à une demi-heure, donc au début il n'y a pas eu de conversation, mais après avoir fini nos cafés respectifs, Lucas trouva important à dire qu'il n'avait pas eu de conquête depuis une semaine, à l'entende de sa phrase, j'ai soupirée et je me suis levée les deux tasses à la main avant de les posées dans l'évier et de les lavées.

« De toute manière tes conquêtes se finissent toujours de la même façon. »

Je me souviens en particulier d'une histoire entre lui et une jeune femme, Val.....Valentina il me semble, d'ailleurs je n'avais pas tellement apprécier la façon dont il m'en parler, elle était décrite comme un objet, un simple divertissement et même un jouet et de ce qu'il m'a dit, elle l'a jeté le lendemain, mais lui aurait voulu jouer plus d'une nuit avec elle et je trouvais cela absolument répugnant, je déteste lorsque l'on parle des femmes de cette façon.

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Une fois que nous étions rassasiés, lavés et habillés, nous avons opté pour sortir faire un tour dans le parc, d'ailleurs nous étions déjà en route, nous avons tout les deux opté pour une tenue décontractée, lui porter un t-shirt blanc avec un short en jean et moi un débardeur bleu avec une jupe noire, je pensais que cette promenade serait relaxante, mais en fait c'était tout le contraire, Lucas et moi étions tombés face à face avec la fameuse jeune femme du nom de Valentina. Lucas esquissa un sourire mesquin.

« Tiens voilà cette salope de Valentina.»

J'ai attrapé le bras de ce dernier, lui plantant mes ongles dans sa chair sans pour autant lui faire trop mal.

« Lucas ! »

J'étais toujours accrocher à son bras, le regardant avec désapprobation, je n'aimais vraiment pas comment il lui parlait.

Parmi tous les hommes d'Edernys avec qui Valentina avait passé une nuit (et parmi tous ceux qu'elle avait jetés aussi sec, surtout), le destin appréciait visiblement de lui remettre dans les jambes les spécimens les plus agaçants. C'était totalement le cas de celui qui lui faisait face, un certain rouquin dont elle avait oublié le nom depuis longtemps (ce genre d'information est tout sauf indispensable) et qu'elle avait jeté comme une chaussette après une unique nuit passée en sa compagnie, chose qui lui était apparemment restée en travers de la gorge depuis tout ce temps. Mal lui en prit, car Valentina n'avait strictement aucun remord et appréciait encore moins la manière dont il l'avait apostrophée. Derrière ses lunettes de soleil et son large chapeau, elle fronça les sourcils et laissa échapper un reniflement dédaigneux, toisant l'énergumène d'un regard méprisant au possible. Elle n'était pas d'humeur à tomber dans son jeu et à s'emporter. Si c'était d'autres mots fleuris qu'ils attendait, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Elle allait lui faire sentir qu'ils n'étaient définitivement pas du même monde.

« Eh bien, voilà un roquet que vous devriez empêcher de japper, mademoiselle, persifla-t-elle en adressant un regard à la jeune femme qui l'accompagnait, avant qu'il ne montre à chacun l'étendue de sa fatuité et de son manque d'éloquence. »