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Nom : Burnes Prénom(s) : Walter Caribert Age apparent : 35 Age réel : 35 Statut civil : (Réel/Irréel/Illuvien) réel/membre du gouvernement Métier : Bureaucrate le plus efficace du monde Sexualité et statut: hétéro et célibataire. Lieu d'habitation : quartier est

Description physique :Que dire de Walter. Ce n'est pas qu'il n'est pas gâté par la nature, non. Disons plutôt qu'il pourrait être beaucoup plus hotporn sexy peu importe ce que vous voulez s'il arrêtait de tirer la gueule trente secondes. En même temps... ce n'est pas exactement qu'il tire la gueule. Plutôt que c'est son expression neutre. La moue boudeuse, le regard ennuyé, les épaules avachies... Si vous le voyez sourire, vous avez de la chance. Bien qu'il est fort possible que vous ne percutiez pas tout de suite qu'il est en train de sourire, il est comme ça Walter. Il a ce visage neutre, tout le temps. Il est toujours impeccablement rasé (bin ouai, un peu de classe et de tenue), et il met tout le temps un costume, chemise impeccable, gilet, veste... pas la grande classe pour autant, disons plutôt que c'est bon marché. Mais la mère de Walter lui disait toujours « tant que tu es propre sur toi, ça n'est pas important si t'es vêtements sont bon marché ». Walter suit ce conseil à la lettre tous les jours. Il coiffe toujours soigneusement ses cheveux bruns, avec une raie sur le côté gauche. Il a aussi besoin de porter des lunettes, peut-être parce qu'il passe son temps le nez sur des formulaires en tout genre. Mais du fait de l'épaisseur des verres, on a l'impression que ses yeux noisettes sont tout petits. Selon l'avis de beaucoup dans le bureau où il travaille, Walter ressemble à un rat. Un gros rat, parce qu'il est grand, Walter. Une grande asperge d'un mètre quatre-vingt cinq, qui se déplace en trainant les pieds, portant son attaché-case, épaules voûtés, regard visé au sol. Les gens sont d'ailleurs toujours surpris, quand il décolle ses fesses de sa chaise de bureau, parce qu'il fait tout petit derrière cet espace. Walter quoi.

♣ TON CARACTERE ♣
Walter est... comment dire... un petit peu coincé. Un petit peu beaucoup. Bon, ok, à ce niveau-là, c'est plus un balai mais un baobab qu'il a dans le cul. Il est carré, Walter. Il vit pour les règles. S'il avait été un peu plus réactif niveau physique, il aurait fait un bon soldat bien obéissant. Mais Walter, lui il est fort pour trier, agrafer, trombonner, corriger, faxer, téléphoner... l'administration, c'est son truc. Aussi, n'espérez pas transiger avec lui. Vous vous présentez au guichet après qu'on ait appelé le numéro 37 alors que vous avez le 57, ça ne va pas le faire avec Walter. Walter peut vous dire quel formulaire vous avez besoin de remplir, peu importe votre problème. Encore une fois, il vit pour ça. Son travail, c'est sa vie. Le gouvernement, il l'aime. Peu importe ce que le conseil décide, si ça veut dire qu'il a plus de formulaires. Sérieusement, je pense qu'il est sexuellement attiré par les formulaires. Quand le gouvernement a annoncé le recensement des irréels, Walter était heureux à la perspective d'avoir de nouveaux formulaires tout beaux, tout juste sortie des presses. Il les aime tellement qu'il en a aussi pour sa vie privée. Vous voulez sortir avec lui ? Bin y a un formulaire pour ça. Y a même un formulaire spécial « relations sexuelles ». Vous voulez le tabasser ? Formulaire aussi.
Mais il a toujours été comme ça Walter. Gamin, c'était le genre à dire à la gouvernante qui le laissait lire 5 minutes de plus « vous n'avez pas respecté les règles imposés par ma parentèle. Je me vois dans l'obligation de leur signifier cela au matin » (Walter, 7 ans). Il est pragmatique Walter. Terre à terre. Quand il était à l'école, et que les gamins faisaient des blagues toutes plus pourries les unes que les autres sur son nom, il en a fait une liste. Ladite liste comprenait des surnoms comme « Waters Walter », « WC » ou encore « petites burnes », bien qu'il ait à plusieurs reprises signalé à ses camarades la taille respectable de ses testicules comme de son pénis. Quand les gamins voulaient le tabasser, il disait des trucs comme « Je suppose que vous souhaitez encore une fois me faire subir un châtiment corporel. Je vous demanderais simplement de me laisser retirer mes lunettes. Je n'aimerais pas contrarier Mère en les cassant ». Une fois, Walter s'est fait agressé dans la rue. Il a dit au mec « Désolé monsieur, mais vous n'êtes pas autorisé à pointer une arme blanche sur moi pour me délester de mes possessions financières ». Puis il s'est barré. Comme ça, l'air de rien.
Il est même pas drôle, Walter. Pas certaine qu'il sache ce qu'est l'humour. Et il parle d'une façon alambiqué Walter. Il ne dit pas « Pardon » il dit « Je vous prie de m'excuser ». Il ne dit pas « C'est dommage » mais « c'est fort regrettable ». Peut-être à cause de l'éducation qu'il a reçu. Sa mère lui a appris à bien parler.


♣ TON HISTOIRE ♣
Walter est né dans une famille relativement aisée. Assez riche pour avoir une belle maison et une gouvernante pour le petit Walter, mais assez pauvre pour devoir l'habiller avec des vêtements bon marché. Les Burnes sont très forts pour se faire paraître plus riches qu'ils ne le sont. A l'école, Walter était un élève moderne. Seul bémol, le sport. Mais il se rattrapait aisément avec le reste. A la fin de ses tertiaires, il s'est tout naturellement orienté vers une poursuite d'études. Ça n'a pas été facile. La famille a dû se priver pour pouvoir l'envoyer là-bas, même s'il a eut l'immense honneur de recevoir une bourse du gouvernement.
Au cours de sa dernière année d'études, ça a soudain été le drame. Walter Burnes senior est mort d'une crise cardiaque. Sa mère, Arabella, a eu beaucoup de mal à s'en remettre. Walter a pourtant essayé de la consoler. Il lui a tapoté l'épaule, et lui à même dit qu'elle était encore assez belle pour se retrouver un mari, mais sa mère a continué de pleurer encore et encore. Tout ça pour une crise cardiaque. Son père était mort, oui, certes, on allait pas en faire tout un plat. Ça n'allait pas le faire revenir. Ce n'était pas qu'il était indifférent, non. Il était triste. Il l'aimait bien, son père, quelque part. Toujours de bons conseils. Et il était fier de sa réussite. Mais c'était la vie quoi.
Alors Walter est retourné à ses études, comme si de rien n'était. Il a eu son diplôme, et c'est tout naturellement qu'il s'est ensuite engagé dans l'administration. Il aime ça l'administration. Il y a des règles, des papiers à remplir, des files d'attentes... rien que d'y penser, ça peut l'émoustiller. Même s'il ne le montre pas, Walter aime son travail. Il l'effectue à la perfection. Au départ, il a commencé comme simple préposé, derrière un guichet. Salaire misérable, journée interminable, gens mécontents, mais Walter aimait ça. Très vite, il a obtenu une promotion. Lui, le petit nouveau, là depuis quelques années tout juste, alors que certains, là depuis des années, stagnaient encore à tamponner les papiers qu'on leur présentait, lâchant des soupirs d'ennui toutes les trente secondes. Il a même eu son propre bureau. Walter a été très content de pouvoir le décorer à son goût. Comprendre, poser une petite plaque à son nom et une plante verte toute rachitique. Walter n'est pas très bon avec les plantes. Mais ce n'était pas pareil. Il y avait toujours des formulaires, des choses à tamponner, agrafer, signer... mais il était tout seul derrière son bureau. Quelque part, Walter aime aider les gens. Non, disons plutôt que Walter aime les défis. Il aime quand quelqu'un arrive, lui expose son problème, et qu'il lui sort le bon formulaire à remplir. Le côté chasse au trésor. Après quelques années de bons et loyaux services, Walter a donc demandé sa mutation. Il voulait du défi. Du frisson. De l'adrénaline. Mais ses supérieurs avaient déjà remarqués son efficacité, et lui ont proposé le poste de gérant du bureau central. Traduction ? Les gens viennent là, quand ils savent pas trop où ils sont supposés aller, Walter leur donne les formulaires, les gens remplissent les formulaires, puis Walter leur dit de s'adresser à l'un de ses larbins. Oh, oui. Grande nouveauté. Avec cette promotion, outre le changement de salaire, Walter a aussi eu la joie de découvrir qu'il allait avoir des larbins. Il aime l'idée, Walter. Il veut que tout soit propre, carré et sérieux, Walter. Walter est donc particulièrement heureux de pouvoir faire des remarques sur la tenue de l'un de ses employés, ou sur ce cheveux qui dépasse, ou sur ce dossier mal tamponné. Oui, à 35 ans, Walter était définitivement le plus heureux des hommes.