Onyx Chimae

Sans amour tu n'arriveras à rien

Au premier abord, on pourrait penser d’Onyx qu’elle est fragile, timide, peu bavarde et toute gentille. Mais, ce n’est pas tellement la vérité. Une fois qu’on la connait, on la voit autrement. Elle devient quelqu’un qui ne peut pas s’empêcher de parler, même de tout et de rien. Le silence lui parait tout aussi insupportable que les animaux. Elle peut devenir agressive face à ses derniers, bien que l’on sache qu’au final elle est aussi inoffensive qu’une enfant. Onyx est aussi une jeune femme à laquelle on peut vite s’attacher. Elle est téméraire, mais malheureusement elle manque d’organisation et elle est plutôt bordélique en plus d’être un peu flemmarde sur les bords, ce qui parfois dérange les personnes, envers qui elle se sent très gênée à cause de son don de voir à travers les corps solides, qu'elle a eu suite aux séries de tests pour l'Illuvis. C’est pour cela qu’on la verra souvent lever la tête dans la rue. Mis à part tout ceci, c’est un personnage pensif que l’on voit là, et très créatif. C’est probablement pour cette raison qu’elle a choisi d’être apprentie boulangère. Ce métier pourrait éventuellement la réconcilier avec la nourriture, car pour manger, mademoiselle fait sa capricieuse. Les sandwichs ? Hors de question. Pour conclure, Onyx est quelqu’un de normal, qui ne recherche en rien l’originalité, et qui ne se cache pas sous des personnalités différentes, elle est elle-même, c’est tout.
Pour ce qui est des Irréels, elle n'a aucune haine à leur donner. Au contraire, elle veut les aider, tout comme elle chercher à aider la Science en étant cobaye. C'est ici le côté fiable et déterminé qui se montre. Elle est fière d'être ainsi, et ne voudrait changer pour rien au monde. Elle pense être du côté du bien.

-Voici votre petite madame. Comment vous l'appelez ?
La jeune femme observait sa fille avec admiration. Cet enfant qu'elle voulait rejeter avait un pouvoir immense sur elle. Elle avait finalement refusé de l'abandonner, en croisant sur son chemin une pierre précieuse. D'un noir brillant, elle avait attiré son regard. Elle ne s'en séparait désormais plus. C'est alors dans un sourire radieux qu'elle annonça, en prenant la main de son mari.
-C'est Onyx.
L'homme souriait, mais d'une manière différente. Son regard était surtout haineux. Il savai qu'à cause de cette infante il allait perdre tout l'amour de sa femme. Il ne pourrait plus s'amuser comme il le faisait avant. Il n'aurait plus aucun plaisir à travailler dans sa boulangerie. Et elle lui piquerait son travail plus tard, il en était sûr. Quand il sera vieux... Il grognait machinalement avant de se reprendre. Il n'était pas clair, il avait sûrement trop bu la veille, peut-être pensait-il se réveiller de ce cauchemar, mais ce n'était pas le cas, il fut contraint à regarder sa fille vivre, et grandir, et jouer le rôle du bon père.

A l'école, Onyx était une élève sage et qui travaillait pour impressionner ses parents. Sa naïveté ainsi que celle des autres enfants faisaient rire tout le monde. Et il fut agréable de voir qu'elle commençait à développer des passions. La peinture notamment, où son talent s'améliorait de jour en jour. Comme tous les autres enfants de son âge, elle avait des amis, réels et imaginaires. Avec ceux imaginaires elle jouait à la dînette sous les regards prudents des parents, qui la photographiaient à chaque fois que quelque chose de merveilleux se passait. Son premier gâteau avec son papa, son premier bain toute seule, sa première dent de tombée, tout était noté et rangé avec soin. Et puis, vers ses huit ans, la jeune fille eut envie de développer une nouvelle compétence : le violoncelle. Sa mère fut d'accord mais son père en revanche n'était pas tellement pour prendre des cours à sa fille. Il savait qu'il faudrait faire d'autant plus de trajets et de dépenses pour la jeunette. Sa femme le raisonna en vain. Il se suicida la veille de ses trente cinq ans. Onyx avait alors perdu tous ses repères à seulement douze ans. Elle se raccrochait à sa mère qui passait ses journées à pleurer, jusqu'à ce qu'elle rencontre un autre homme, qui suffit à l'enfance pour avoir encore un peu de bonheur. Lui avait toujours rêvé d'avoir un enfant, alors il s'accrocha à la petite et fit tout ce qui était en son pouvoir pour la réjouir, quitte à perdre un peu d'argent. Il prit le temps d'apprendre le métier de boulanger pour que la boulangerie ne se perde pas. C'est donc dans cette douleur et ce mi-bonheur qu'elle a pu vivre, cette jeune fille. Elle en est devenue attachante, toute gentille sauf envers les animaux, envers qui elle pouvait facilement se défouler. Sa mère ne disait rien, elle comprenait, mais fondait quelques règles et limites pour que sa fille ne finisse pas dans le crime. Elle l'aida à choisir sa filière professionnelle. Sans surprise, Onyx décidait de poursuivre des études de boulangerie pour aider son beau-père. Elle eu un ou deux petits copains qu'elle avait rapidement plaqué pour tourner la page, car ils étaient trop mauvais pour elle : l'adolescente voulait déjà servir le Gouvernement par quelconque moyen.

L'occasion tant attendu de servir le gouvernement était enfin arrivée. Onyx venait seulement d'avoir la majorité mais elle était déterminée. Lorsqu'elle avait apprit la nouvelle que les scientifiques avaient besoin de cobayes, elle avait sauté de joie et hurlé dans toute la maison jusqu'à trouver sa mère et son beau père en train de cuisiner. Sa maman s'était aussitôt tourné vers elle, une pointe d'inquiétude dans la voix :

-Ma chérie, on ne décide pas comme ça de donner sa vie à des scientifiques. Ils sont hors de contrôle, fous, et ne savent pas s'y faire. Ils pourraient te tuer !

-Non maman, tout ira bien, lui avait-elle assuré avec un sourire et un câlin rapide.

Elle avait gagné. La jeune femme s'était donc préparée et en un rien de temps elle était déjà prête à aller subir les tests qu'il fallait. Elle se déplaça donc en train jusqu'à Edernys et ne tarda pas à rejoindre le lieu qui lui était destiné. Une fois à ce laboratoire, elle fut préparée. Vêtue d'une tenue désinfectée et elle-même lavée, elle suivit les docteurs pour s'installer. Son cœur se serrait, et si ce que sa mère avait dit était vrai ? Les tremblements de ses bras furent rapidement arrêtés par le scientifique qui s'occupait d'elle. En le voyant, elle eut le déclic et lâcha un petit sourire. Il était mignon. Et cela la rassurait que quelqu'un d'aussi jeune qu'elle s'occupe de la surveiller lors de l'opération. Sans se plaindre, elle l'observait l'installer, ainsi que brancher les fils et toutes les perfusions. Jusqu'à ce que tout soit prêt pour lancer le sérum dans son bras. Onyx avait lâché une larme, pour son père qui était en haut. Elle pensait à lui. Mais ce, pendant que la substance atteignait son cerveau. Les yeux demi-clos, elle imaginait sa silhouette de jeune homme, un peu en noir et blanc. Ses grosses mains de boulanger, son corps de sportif et ses cheveux d'un noir profond qui brillait à la lumière. Tout paraissait parfait chez cet homme qui l'avait longtemps rejeté. Elle fut surprise en revenant lentement à elle de voir que l'Irréel qui avait été créé ressemblait à son père. Elle en avait hurlé et commencé à se sentir mal, jusqu'à tomber dans les pommes.

Une fois revenue à elle, ce ne fut qu'un visage qui lui fit face. Celui du scientifique qui avait été là durant toute l'injection pour la rassurer. Ses yeux bleus parvenaient difficilement à le voir nettement, mais il était là, ce n'était pas un rêve. Ses doigts fins avaient agrippé le bras de cet inconnu. Il était le seul espoir auquel s'accrocher désormais. Ou du moins jusqu'à ce qu'elle rentre chez elle. Sa voix réussit à raisonner dans la pièce :
-Suis-je morte ? demanda-t-elle.
Elle se souvient encore du rire du garçon, quand il a annoncé qu'il n'espérait pas qu'elle le soit. Il lui avait doucement tapoté la main en lui demandant si tout allait bien. Son regard s'était posé sur lui, avant de fouiller la petite pièce du regard. Elle lui assura que s'il n'était pas là, elle aurait déjà été rendue folle par cette salle pas tellement rassurante à ses yeux. Il se contenta de vérifier les données afin qu'elle puisse partir. Elle lui donna une adresse pour qu'il puisse régulièrement venir vérifier son état. Et c'est ce qu'il fit. Onyx prenait l'habitude de le voir auprès d'elle et elle aimait beaucoup lui parler, apprendre à le connaître. Au fur et à mesure, elle reprenait goût à la vie et aux relations avec les autres, surtout avec Cyrinus Yasuita. Au bout de un an et demi, elle céda, et proposa un rendez-vous au jeune homme, lui assurant qu'elle le trouvait charmant. Elle avait fait le premier pas. Depuis ce jour, ils se considèrent en couple, et la jeune femme est éperdument devenue amoureuse de lui. Mais qu'adviendra-t-il du futur ? Supportera-t-elle ce garçon assez longtemps ? Son regard sur les Irréels changera-t-il ? Délaissera-t-elle la boulangerie pour lui ? Seul l'avenir nous le dira. L'amour est seulement naissance, il laisser la flamme briller lentement, pour ne pas qu'elle s'enflamme d'un coup et gâche tout.

Pour ce qui est de l'Irréel, il a malheureusement du être détruit puisqu'il était raté. Ce fut difficile pour Onyx de voir la figure jeune de son père disparaître mais elle comprend parfaitement le geste des scientifiques.

Pseudo : Onyx (mais appelez moi Toxic)
Age : 17 et demi
Personnage sur l'avatar : Megurine Luka - Vocaloid
Comment as-tu connu le forum : Grâce aux Top-Sites
Une dernière chose à dire ? Merci ♥