Eztia NaradkovaDate d'inscription : 01/12/2013 Messages : 161 Fiche de présentation : secrets de fabrication Sexe :
Féminin
Habitation : centre d'Edernys Sexualité : / Métier : Officiellement militaire, officieusement cobaye Humeur : Joyeuse, mais un peu inquiète de tous ces troubles
Sujet: La vodka c'est fait avec quoi ? Dim 1 Déc - 19:37
Eztia Naradkova
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La base
Nom : Naradkova Prénom(s) : Eztia Age apparent : 21 Age réel : 74 Statut civil : Irréel Métier : Chasseresse d'Irréel. Quoi de mieux qu'une Irréel pour chasser un autre Irréel ? Sexualité et statut: N'en sait rien du tout, mais est célibataire. Lieu d'habitation : Centre, le vieux manoir des Naradkova
Description physique : Difficile de trouver créature à l'apparence plus douce et fragile qu'Eztia. Atteignant tout juste le mètre cinquante, la taille aussi fine que celle d'une jeune fille, tout son corps est fait de délicatesse et de finesse. Femme-enfant aux grands yeux bleus et curieux, on doute de ses capacités physiques au premier regard. Mais quand on la voit tenir sans problème et battre au bras de fer certains des plus baraqués de l'armée ou arriver à détruire un mur de béton à mains nues, on remet bien vite ses certitudes au placard.
Le caractère
♣ Le caractère ♣ Le caractère d'Eztia ne dément pas l'aspect général de douceur. Elle n'a aucune envie de blesser les autres, même plutôt de les aider ! Elle a beau en penser beaucoup, loin d'être tendre dans ce qu'elle pense (elle surnomme son créateur la vieille bique et le méprise ouvertement), elle est d'une loyauté infinie et fera tout pour son « maître », quand bien même ce dernier la traiterait de la pire des manières. Surtout parce qu'en fait, elle est consciente que sa vie est liée à la sienne. Et qu'elle a tout intérêt à le garder en vie.
Tour à tour calculatrice ou naïve, audacieuse et passive, exubérante et flegmatique, il y a une ambiguïté dans ses réactions qui s'explique aisément par la vieillesse de son créateur, qui a donc en partie raté sa création. Si bien qu'on ne sait plus trop si elle feint de ne pas comprendre certaines réactions Réelles, ou si effectivement elles la dépassent. Tout dépend du moment et de son humeur.
Soyez cependant rassurés, elle n'a absolument pas un mauvais fond et n'attentera jamais à la vie d'un autre, car elle adore la vie et tout ce qui en découle. D'une grande sensibilité, elle ne retient jamais un sourire, qui sont fréquents, ni l'expression de la tristesse ou la douleur, et il est aisé de lire sur son visage les émotions qui passent. Mais quant à savoir si elle n'imite pas quelqu'un...
Car oui, Eztia est une curieuse ! Sa courte vie n'ayant été passée qu'entre les murs du manoir Naradkova, elle s'interroge sur les autres, sur tout, un peu comme une enfant. Elle ira suivre quelqu'un pendant toute une journée, imitant ses mines et son comportement, et surtout sa manière d'écrire et ce qu'il sait. Un peu flippant, oui. Et donc elle ira maîtriser des sujets que l'on aurait jamais deviné chez une jeune femme à l'apparence aussi innocente. Elle s'intéresse à beaucoup, beaucoup de choses. Comme si elle savait qu'elle n'avait pas beaucoup de temps.
Son sujet favori, ce sont les autres : C'est une personne qui a une oreille attentive, et pour cause, elle est muette.
L'histoire
♣ L'histoire ♣
Elle prend une grande inspiration. Rauque. Elle voudrait crier mais un simple chuintement étouffé sort de sa gorge. Ça fait mal, de naître.
Une exclamation ravie, bien que fatiguée. Masculine, vu la voix. Elle tourne des yeux hagards vers lui. Lui. Peut-on le considérer comme un père ? Il n'en a pas l'apparence... Son père... Son père, elle l'a imaginé jeune. Elle ne sait pas pourquoi. Elle vient de naître, après tout. Mais elle a en elle l'impression d'un homme aux cheveux blonds comme le lin, un sourire resplendissant comme le soleil, une bouche épaisse et tendre comme un fruit bien mûr, et une peau claire qui sent la groseille. Ça, c'est son père. Pas celui qu'elle a en face d'elle. Les cheveux hirsutes, abîmés, d'un gris sombre, le visage ridé comme une vieille pomme. La peau est blême, mais il a une odeur écœurante de pisse et de vieux chat. Pas celle de groseille.
Déception. Et mépris. Voilà ce qu'elle ressent, à la naissance. Cette vieille chouette n'est pas son père. Elle essaie de dire qu'il y a erreur. Mais aucun son n'est modulé par sa gorge. Elle veut essayer, mais il faut se rendre à l'évidence : elle ne parle pas. Des grognements, les mêmes chuintements étouffés qu'à sa naissance, qui l'énervent, qui l'agacent. Les faibles miaulement d'un chaton rachitique, voilà sa parole !
Et les exclamations ravies du vieux ne sont pas pour la rassurer. Dans quoi est-elle tombé ?
Quand Eztia est née, elle n'avait pas de nom. Ivan Naradkova, vieil héritier de l'entreprise Naradkova (vous ne vous en seriez jamais douté...), spécialisée dans les produits pharmaceutiques, n'avait jamais jugé bon de lui en donner. Est-ce que vous donneriez un nom à une potiche ? Eh bien c'est exactement ce que fit Ivan. Quand il devait s'adresser à elle, il utilisait le nom de « chérie », et elle y répondait. Malgré son dégoût. Parce qu'Ivan était la seule personne qu'elle connaissait. Et que cette utilisation d'objet sexuel était tout ce qu'elle connaissait. Quand le vieux ne lui disait pas de surveiller ses arrières. Ou de couper les branches de cet arbuste, là-bas, qui décidément faisait de l'ombre à cet hortensia.
Ivan possédait une belle propriété au centre, avec un magnifique jardin. Aujourd'hui, le manoir tient plus de la ruine qu'autre chose. Les entreprises Naradkova ont été ruinées par le père d'Ivan. La seule chose bien entretenue, c'est le jardin. Parce que « chérie » s'en occupait.
On se rendit bien compte que quelque chose avait changé. Les voisins d'Ivan, notamment, remarquèrent que plus une feuille ne traînait au pied des arbres, que les plantes étaient magnifiques, et que tout le circuit de bassin et de rivières artificielles marchait soudainement comme neuf. A cela, Ivan répondait qu'il avait engagé un jardinier. Mais avec quel argent... ? Il ne vivait plus que grâce à la pitié des autres, et n'avait plus les moyens d'acheter les services de quelqu'un. Et puis de temps en temps, on apercevait une fille, blonde.
Les autorités ne tardèrent pas à mettre leur nez dans cette affaire, et Ivan cacha « Chérie » dans les sous-sols. Malgré une fouille complète, nulle trace de l'Irréelle.
Muette ne voulait pas dire que Chérie ne s'interrogeait pas. Ivan, au vu de son âge, s'était vu refuser l'Illuvis officiel, il était donc passée par les voies officieuses. Mais il était faible. Il aurait pu facilement mourir. Pourquoi avait-il créé « Chérie » ? Pourquoi lui avait-il donné cette apparence... ?
Autant de questions auxquelles « Chérie » n'avait pas de réponses.
Elle est en train de tailler les rosiers. Une activité qui l'apaise. Pas de question. Pas de réponse. On enlève les feuilles et les branches mortes, les pucerons. On dépose une ou deux coccinelles. Et on cueille peut-être une fleur pour la vieille chouette. Il pue, il est franchement à vomir, mais c'est tout ce qu'elle a, comme famille. Elle aimerait chanter, pendant qu'elle s'occupe des plantes. Il paraît que parler aux plantes les aide à grandir. Elle aimerait qu'elles grandissent, qu'elles deviennent belles. Elle sourit.
Et puis, d'un coup, sans prévenir, la douleur. Dans sa poitrine. Violente. Elle en lâche le sécateur, qui tombe dans les graviers avec un bruit métallique. Elle tombe à genoux, aspire avec avidité un air qui s'est soudainement raréfié, pressant une main contre son torse pour tenter d'endiguer la souffrance qui vient de fleurir entre ses côtes. Elle voudrait crier, mais ce n'est qu'un gémissement, qu'une plainte qui sort de ses lèvres. Elle se relève. Quelque chose ne va pas. Ivan... cette vieille pie indécente, ce vieillard repoussant... Ses chaussures crissent sur les graviers quand elle se met à courir pour se précipiter dans la maison. Ivan... Ivan...
… Papa !!
Ivan était un vieux monsieur. Pour son âge, il avait réussi un tour de force. Une manière, peut-être, de dire au monde qu'il n'était pas fini. Même s'il était répugnante à en mourir. Mais cela avait affaibli encore plus un organisme déjà fragile. Une crise cardiaque n'était une surprise pour personne.
Chérie, ni une, ni deux, ne savant que faire et ayant une peur panique des téléphones, prit Ivan dans ses bras et sortit dans la rue. La bouche ouverte, ne pouvant que geindre, une âme charitable finit cependant par la prendre en pitié et à l'amener à l'hôpital, où Ivan fut sauvé. Chérie, relativement paniquée, fit ainsi connaissance avec les autorités qui l'avaient cherchée peu de temps auparavant.
« C'est une Irréelle, hein ? - Tu te fiches de moi, à poser la question ? Comment une fille accepterait de vivre avec un vieux porc, autrement ? Hé, toi, t'as un nom ? »
Elle ouvre la bouche. Personne ne lui avait jamais demandé son prénom. Elle secoue la tête.
« Putains d'Irréels illégaux... T'es... arrivé y a combien de temps ? »
Elle réfléchit. Puis lève quatre doigts. Elle se souvient de sa naissance.
« Quatre, quatre quoi ? Tu causes pas ? (Chérie secoue la tête) Tu sais écrire ? (Chérie hausse les épaules. Elle savait lire, en tout cas.) Saloperie d'Irréelle. Il a fallu qu'on tombe sur une abrutie. En même temps, si c'est le vioque, qui l'a créée... Enfoiré de Fehrnbach, à balancer d'la drogue dans les rues. »
Chérie n'a aucune idée de qui peut bien être cet Enfoiré de Fehrnbach et ce Saloperie d'Irréelle, et encore moins ce Putains d'Irréels illégaux, mais en tout cas, la phrase est dite avec suffisamment de hargne pour qu'elle comprenne qu'il ne s'agit pas de choses amicales pour le militaire. Mais attends... Vioque ? Il parle d'Ivan ? Chérie fronce les sourcils. Il n'y a qu'elle pour pouvoir le traiter de vieille bique puante. Chérie se lève. Elle gronde. Ce qui, vu sa taille, rend la chose aussi impressionnante qu'un écureuil enragé. Les militaires se mettent sur la défensive. Mais avant que ça ne dégénère, un homme arrive. Quarante ans, peut-être. Des fils gris sur les tempes.
« Mes chéris, on se calme. (Chérie s'exécute de suite, par habitude. Les militaires fixent avec aigreur le nouveau venu) Si je ne m'abuse, vous n'êtes là que pour récupérer notre petite Irréelle, non ? Laissez les questions et tout ce bazar à notre cher Illian Kreig, qui, si ma mémoire est bonne, est en charge du recensement, ou du moins des Irréels non déclarés ? - M'sieur Chahine, marmonne l'un des militaires. Depuis quand vous vous occupez des Irréels ? - Depuis que le gouvernement me l'a demandé, blanc-bec, et je te conseille de ne pas questionner les décisions de notre gouvernement adoré, vu ? Je dois aider notre ami Kreig. Des rumeurs, des Irréels qu'on cacherait, ce genre de chose. En l'occurrence, celle d'Ivan Naradkova nous était connue depuis un certain temps. Mais le recensement n'étant que récent, nous avons eu d'autres chats à fouetter. Si je peux m'exprimer ainsi. J'attends que le capitaine Kreig daigne nous rejoindre.
Ledit Chahine se tourne vers Chérie. Et lui sourit. Chérie le lui retourne, avec maladresse. Puis le sourire de l'homme devient acide quand il reporte son attention sur les militaires.
« Bref ! Si vous aviez fait preuve d'un peu plus d'initiative, vous sauriez que le créateur de notre amie (Chérie hausse un sourcil. Amie ? Elle ?) est Naradkova. Vous pouvez marquer le même nom de famille pour notre amie. Je doute que ce... disons, vieux monsieur respectable ait nommé sa création. »
Il lance à Chérie un portefeuille, qu'elle reconnaît. C'est celui de la vieille pie. Elle l'ouvre. Un cri muet de surprise sort de sa bouche. Une photo... Ivan jeune ? Elle voit les mêmes yeux, et presque le même sourire, sauf que sur celle là, il a plus de dent. On dirait... On dirait son père. Elle porte le porte-monnaie à son nez. Par pitié, faites qu'il y ait cette odeur de groseille... par pitié !
Mais les prières de Chérie ne sont pas entendues. Elle grimace, avec un grondement de dépit, quand ce n'est que l'odeur écœurante de la vieille chouette qui arrive à ses narines. Chahine l'observe avec intérêt, un sourire indéfinissable aux lèvres.
« Eh bien, on a là un curieux spécimen. Donc tu n'as pas de nom, c'est bien ça ? (Chérie hésite.) Il t'appelait comment, Ivan ? (Chérie cherche un bout de papier et un crayon. L'homme le lui donne, et Chérie trace des lettres d'une rondeur toute féminine.) Ch... Chérie ? C'est pas un nom, ça ! »
S'ensuivit une discussion où Araslane Chahine essaya de convaincre Chérie d'abandonner ce nom et d'en choisir un autre. Le temps qu'Illian Kreig arrive, Chahine avait réussi à persuader Chérie de trouver un prénom à la sonorité qui lui plaisait. Chérie aimait bien le mot Eztia. Surtout car elle l'avait lu dans un vieux livre d'Ivan, qui s'appelait dictionnaire, et qu'il voulait dire « chérie » dans une autre langue, oubliée depuis. Si Araslane Chahine sût jamais la provenance de ce prénom, il n'en dit jamais rien, et sans changer d'expression, soutint mordicus au capitaine Kreig qu'Ivan avait nommé son Irréelle Eztia Naradkova.
Après quoi, les deux hommes lui proposèrent un marché : Ivan était malade, et sans soin il ne passerait probablement pas l'année. De sa survie dépendait celle d'Eztia. Le gouvernement bichonnerait, soignerait Ivan pour qu'il survive. En échange, l’Irréelle travaillerait pour eux, afin de retrouver ses semblables. Ils lui présentèrent la chose comme une espèce de mission humanitaire. Les Irréels devaient tous être aussi perdus qu'elle, après tout. Pas dupe, Eztia accepta néanmoins. Ivan fut placé en coma artificiel, ses fonctions vitales soutenues par des machines, la paie de l'Irréelle passant entièrement dans les soins. Et aux yeux de tous, on la présenta comme une nouvelle recrue de l'armée.
Ce qu'elle ne savait pas et n'aurait pu deviner, c'était que l'armée se fichait bien d'utiliser une Irréelle pour chasser ses semblables... et qu'elle avait un tout autre but.
Et sinon?
Pseudo : Tralala Age : Tralala Personnage sur l'avatar : Christa Reiss Comment as-tu connu le forum : Tralala Une dernière chose à dire ? Trololo ? Histoire de changer. C'est une certaine biche couillue qui m'a introduite ici
Caleb StainDate d'inscription : 20/02/2013 Messages : 771 Age : 30 Fiche de présentation : Coucou Sexe :
Masculin
Habitation : Sur la route Sexualité : Inderterminée pour l'instant Métier : Révolutionnaire? Humeur : Énervé.
Sujet: Re: La vodka c'est fait avec quoi ? Dim 1 Déc - 20:32
Ok c'est bon, te voilà validéééeeeee :D
ET PERSONNE TOUCHE A CHRISTA D'ACCORD?
Eztia NaradkovaDate d'inscription : 01/12/2013 Messages : 161 Fiche de présentation : secrets de fabrication Sexe :
Féminin
Habitation : centre d'Edernys Sexualité : / Métier : Officiellement militaire, officieusement cobaye Humeur : Joyeuse, mais un peu inquiète de tous ces troubles
Sujet: Re: La vodka c'est fait avec quoi ? Dim 1 Déc - 20:36