Eztia NaradkovaDate d'inscription : 01/12/2013 Messages : 161 Fiche de présentation : secrets de fabrication Sexe :
Féminin
Habitation : centre d'Edernys Sexualité : / Métier : Officiellement militaire, officieusement cobaye Humeur : Joyeuse, mais un peu inquiète de tous ces troubles
Sujet: Monsieur, vous avez la mâchoire apparente [Ansel] Lun 5 Mai - 22:41
Elle a repris sa jovialité coutumière. Comme si l'humiliation du plateau de télévision n'est qu'un mauvais souvenir, ou quelque chose de déjà oublié. Peut-être est-ce le cas. Peut-être qu'Eztia oublie, va finir par tout oublier. Perspective peu réjouissante, mais quand on est défectueux, à quoi peut-on s'attendre ?
Quoi qu'il en soit, elle déambule dans les rues d'Edernys. Petite promenade, comme elle en a l'habitude. Prête à rencontrer de nouvelles connaissances, vêtue d'un slim, de baskets, et d'une chemise à carreaux retroussée sur ses avants-bras. A-t-elle conscience que son tatouage est clairement visible ? Non. Et même si c'était le cas, il s'agit d'une situation parfaitement normale. La haine des Irréels, elle ne la vit pas. Alors comment pourrait-elle s'inquiéter d'une telle chose ?
C'est pour ça que, quand elle vise cette jardinière décidément très mal entretenue avec ces fleurs moribondes, ni une, ni deux, elle retrousse d'autant plus ses manches, s'accroupit, sort un sécateur vert pomme de son petit sac en bandoulière, et commence à tailler les mauvaises herbes.
Pauvres plantes ! C'est fou comme les gens sont négligents ! Elle aurait aimé chantonner quelque chose, mais elle n'avait pas été créée pour avoir une voix ou prononcer le moindre son, à part ces clapotements de langue.
Petite chose innocente. Elle ne fait rien de mal. Et pourtant, la vue d'une marque noire sur son poignet excite la rage de certains.
« Hé, toi, l'Irréelle, p'tain, qu'est ce que tu fous ?! »
Elle se redresse un peu, fronce les sourcils à la recherche de son interlocuteur.
« Oh, bordel, c'est l'autre connasse de la pub. Eh bien, on te surveille pas plus que ça ? Tu suces la queue du vieux Zuriel alors il te laisse libre, c'est ça ? »
Les paroles sont belliqueuses, elle le comprend très bien. Ils veulent se battre, ou du moins ils lui cherchent des ennuis. Mais une chose lui reste obscure... Elle se relève, s'essuie les mains sur son pantalon, cherche dans sa poche le petit appareil qui lui permet de communiquer avec ceux qui ne parlent pas la langue des signes. La voix mécanique s'élève aussitôt :